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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 12:48
Olivier Assayas L’Heure d’été

Dans une belle propriété, Une femme de 75 ans (Edith Scob) fête son anniversaire avec ses trois enfants leurs conjoints, et ses petits enfants. Cette femme est préoccupée de l’héritage qu’elle va laisser : et cet héritage est fait en grande partie des objets et créations laissés à elle par le peintre Paul Berthier, l’homme de sa vie. Il ne fut pas le père des enfants ; de celui-là on dit peu de chose.

L’aîné des enfants, domicilié à Paris prof d’économie à Science Po, est attaché à sa mère et veut garder la propriété ; il fait même une fixette sur deux tableaux de Corot. Mais d’autres objets d’art nous sont montrés, et font l’objet de discussions diverses.

Le fils cadet est domicilié en Chine avec sa famille et y développe une entreprise ; la benjamine Adrienne (Juliette Binoche pas facile à reconnaître dans ce rôle avec sweat -shirt à capuche et long cheveux blonds…) vit aux USA, et s’occupe de design.

La femme âgée meurt comme on pouvait s’y attendre, et on décide de vendre la maison et son contenu, ce qui était attendu aussi. Le fils aîné en est tout chagrin. Mais il s’en remettra.

Avant que la propriété ne soit vendue, la petite fille aînée de la défunte est autorisée à organiser une « boum » en ces lieux. Les jeunes arrivent s’installent avec leurs boissons, drogues et disques de rock. C’est fou ce qu’elle a comme copains ! La jeune fille s’éloigne avec son ami pour plus d’intimité.

Il ne se passe rien à proprement parler dans ce film. Il y aurait bien des conflits mais ils restent larvés. Les gens sont polis cherchent des arrangements, les trouvent et voilà. On aurait aimé que les enfants souffrent que leur mère ait dédié sa vie à ce Paul Berthier, et que leur père ne compte pas. On aurait aimé que la femme souffre aussi d’avoir vécu pour Berthier davantage que pour elle. D’ailleurs, c’est le cas, mais ce n’est que suggéré. Et pourquoi pas ? Mais ces conflits juste suggérés ne le sont pas de façon convaincante.

Les personnages ne m’ont pas touchée, sauf la vieille dame, un peu. Comme toujours chez Assayas, je me sens loin de ce qui est mis en scène (pareil pour Clean et pourtant le sujet était fort !).

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