Actes-sud Noir, 2014 365 pages.
1ere publication 2011.
Cinquième roman traduit de l’auteur depuis La Maison où je suis mort autrefois.
Nous retrouvons le duo Yukawa le physicien et Kusanagi Mamiya, l’inspecteur de police, plongés dans une enquête.
Dans une petite auberge proche d’une station balnéaire Hari-plage, trois voyageurs viennent de descendre : Kyohei , petit garçon de dix ans, venu passer des vacances chez son oncle et sa tante qui tiennent l’auberge, le physicien Yukawa(qui s’est lié d’amitié avec lui dans le train, et lui donne un coup de main pour ses devoirs de maths), et Tsukahara, policier à la retraite, apparemment venu pour assister à une conférence concernant l’exploitation des métaux rares dans les hauts-fonds de la mer.
Cette exploitation rencontre de nombreuses critiques de la part de groupes écologistes. Narumi, fille des aubergistes est très remontée contre le projet.
Le lendemain de l’arrivée des trois voyageurs ; Tsukahara est retrouvé mort, près de la plage, tombé d’une falaise sur les rochers en contrebas.
On devine qu’il ne s’agit pas d’un accident. Yukawa alerte la police de Tokyo ( dont fait partie son ami Kusagani). En effet, le client malchanceux a été empoisonné au monoxyde de carbone, avant sa chute.
L’enquête, minutieuse, est agréable à suivre. La présence du garçonnet, et le thème de l’exploitation de la mer, font diversion tout en s’intégrant bien à l’enquêter. Il n’y a rien à redire de la construction, bien faite, mais on ressent des longueurs. C’est surtout que les personnages, excepté Yukawa et le petit garçon, n’ont pas réussi à m’intéresser plus que ça.
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