Le nouveau pape se débarrasse de Cesare Borgia, et reprend le contrôle des villes qu’il avait conquises ; facilement depuis que Cesare n’est plus soutenu par son père ; ni par le roi de France ; ni par les d’Este de Ferrare ( Lucrèce va voir le pape et lui fait in discours intelligent mais en vain) il le fait même emprisonner et lui intente un « procès » : Machiavel et Alexandre Farnèse le défendent avec brio, Giulia le charge, Cesare se défend avec force, et rien n’y fait : Jules le remet en prison. Cesare s’échappe (avec l’aide de Farnèse ? ou malgré lui ? pas compris … et celle de Machiavel) Arrivé à Sirinalia, près de son cadet exilé Gofredo( a toujours l’air aussi niais…), il est à nouveau fait prisonnier et embarqué pour l’Espagne, contraint de servir le souverain de ce pays.
Vanozza est jetée à la rue nue, le conseiller fidèle de Cesare la récupère. Giulia et Alexandre se querellent comme à l’ordinaire, mais s’en sortent bien : leur habileté leur permet de rester au service du nouveau pape, pourtant farouche ennemi de feu Rodrigo. Alexandre répète tout le temps à Giulia « c’est à ta chatte que je dois mon poste ! » ça le fait marrer. Il a réussi à exister par lui-même. A Ferrare, Lucrèce met au monde un deuxième enfant qui ne vit pas plus que le premier. On enterre aussi le vieux duc de Ferrare ; Alfonso lui succède. Les frères d’Este se querellent, Lucrèce joue un rôle conciliateur. Nous sommes en 1505.
Cesare a donné l’impression fâcheuse de ne pouvoir s’en tirer après le décès de Rodrigo ; d’avoir été un fils à papa en quelque sorte. Sa cruauté ne l’empêche pas d’être très sentimental, de tenir souvent des discours à l’eau de rose ; mais la cruauté et le sentiment cela va bien ensemble. On attend avec impatience la fin de Cesare ( ce sera pour le 27 et une terrible belle bataille nocturne avec lune scintillante, on espère ) ; pour l’intelligence, c’est à Giulia et Alexandre que je décerne la palme.