2013
Un chanteur folk de NY à Chicago début des années 60 ou fin des années 50 . A enregistré un disque qui ne se vend pas. N’intéresse aucun manager. L’homme qui chantait avec lui s’est sucidé. Il n’y croit plus, et n’a pas l’occasion de s’entraîner ni d’écrire des chansons, car il est à la rue et doit mendier un lit à des « amis » du quartier tous les soirs. C’est l’hiver. Il garde le chat de ses amis, le perd , le retrouve ( mais ce n’est pas le même et ils le lui rendent), assure quelques tours de chants, fait un peu la route avec de drôles de gens, doit aider sa copine du moment à avorter ( Jean Carey Mulligan) apprend que la précédente a gardé l’enfant ( mais il ne va pas chercher à la voir), cherche à embarquer comme marin sur un navire, passe une dernière nuit chez ses amis qui ont retrouvé leur chat, apprend qu’il s’appelle Ulysse, assume un ultime tour de chant, avant un plus chanceux que lui, se fait tabasser dans une ruelle. Et va embarquer…
Plusieurs chansons folk rythment le film ( par exemple, une protest-song chantée avec un groupe d’occasion ; The Death of Queen Jane, sur un air différent de l’original, interprétée devant Bud Grossman qui n’est pas enthousiasmé ; Shoals of Herring, chantée devant son vieux papa infirme et muet à l’hospice) Llewyn chante bien, avec pas mal de mélancolie, mais sans ardeur, sans intensité : il n’y croit plus et ça se sent.