(Nacht ist der Tag, 2013)
Christian Bourgois, 2014, 203 pages.
Nous sommes à Zürich
Gillian présentatrice d’une émission de TV »littéraire », a un accident de voiture avec son mari Matthias (ivre) ; lui meurt et elle se retrouve défigurée et blessée à la hanche. Pendant sa longue convalescence, elle change, rêve de s’établir à la montagne, et aussi de retrouver Hubert, pour qui elle a posé nue et habillée pendant quelques temps ; elle n’aimait plus son mari, et il le savait, d’où la querelle, et l’ivresse qui mena à l’accident.
Le récit commence avec le réveil de Gillian à l’hôpital. Ses sensations très bien rendues. Son évolution aussi…
La seconde partie est vue du point de vue de Hubert le peintre : son itinéraire artistique sujet à de nombreux changements aussi, ses problèmes conjugaux, ses retrouvailles avec Gillian à la montagne (elle a un peu aidé le destin) et la relation satisfaisante un temps mais non durable avec ce second compagnon.
L’intrigue n’est point absente du roman, mais elle est secondaire : l’auteur a surtout voulu montrer comment vivent et évoluent au moins deux personnages, et rendre l’atmosphère, les sentiments, les conflits, les joies et les peines qui leur échoient.
Il n’y a pas de vraie fin (ni de vrai commencement) nous sommes dans la vie… bien que dans la fiction.
On s’ennuie à peine, et on apprécie beaucoup. Un auteur que je lis pour la première fois, que je relirai, une nouvelle voix singulière.
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