12 mars
Je n’ai pas bien compris comment se déroulaient les combats de gladiateurs. Le Colisée ne m’a fait guère d’impression ; c’est la nuit qu’il faut venir.
Sur la colline du Palatin, beaucoup d’anciennes maisons aristocratiques et d’édifices religieux dont il ne reste que des ruines. En bas des escaliers, il y a un plan avec les noms des vestiges des monuments. Mais pas de plans individuel s et lorsque l’on passe devant chaque ruine on ne peut pas l’identifier.
Longue marche à partir de la piazza spania pour trouver le palais Farnèse où j’ai réservé des places pour la visite de 17 heures.
Nerveuse, la jeune conférencière parle d’un débit précipité. Nombreux fous-rires. Elle commente un Hercule qui vient d’achever sa douzième tâche, belle sculpture premier contact avec le gigantisme des statues. Il s’agissait de prendre les pommes au jardin des Hespérides. Hercule a l’air triste, il est sur la sa fin.après ce travail que lui restait-il à accomplir ?
L’Alexandre Farnèse que l’on suit dans le feuilleton Borgia est celui qui a fait construire le palais. Celui qui dit en raillant à Giulia sa sœur « c’est à ta chatte que je dois ma place de cardinal ». Il s’y est fait ; on apprend que Giulia est la « Dame à la licorne « de Vinci. Je me demande quel Farnèse a inspiré celui que Stendhal retint pour Fabrice ? Je n’ose poser la question.
Le jardin est magnifique, le plafond conçu par Annibal Carrache montre des fresques représentant les amours des dieux païens.
Sur le retour nous trouvons l’église st Louis des Français avec ces magnifiques peintures du Caravage la Vocation de Matthieu, Jérôme et l’ange, et le martyre de Matthieu. Caravage est un amour de jeunesse. Je le connais et l’apprécie depuis le lycée. Je me revois découper dans le Nouvel Obs. l’image du Martyre de Matthieu avec le commentaire. Cette rubrique s’intitulait le Musée imaginaire. Au Louvre le grand tableau La Mort de la vierge était un de mes lieux de pèlerinage favoris.