Benicio del Toro ( Jimmy) Mathieu Amalric ( Georges Devereux)
Après la Seconde Guerre Mondiale, Jimmy Picard, un Indien Blackfoot ayant combattu en France, est admis à l’hôpital militaire de Topeka, au Kansas, un établissement spécialisé dans les maladies du cerveau.
il souffre de migraines, de genres de convulsions, vertiges, cécité temporaire, perte d’audition. On le pense schizophrène alors qu’il est normalement socialisé et parle comme tout le monde !! la bêtise d’un tel diagnostic fait dresser les cheveux sur la tête ! La direction de l’hôpital décide toutefois de prendre l’avis d’un ethnologue et psychanalyste français, spécialiste des cultures amérindiennes, Georges Devereux. La psychothérapie a lieu : on découvre que Jimmy a des problèmes avec les femmes. Sa mère, sa première amie, mère de sa fille, cette très jeune fille, sa seconde épouse…
les deux hommes s’entendent bien : c’est même un duo hystérique/ obsessionnel auquel on assiste ; en chacun des deux hommes les pulsions homosexuelles enfouies pointent le bout du nez ; pour s’en défendre, ils s’engagent l’un et l’autre dans une relation avec une femme. Ça permet à Jimmy de reprendre un bon contact avec la gent féminine, indienne de surcroît. Georges lui, fait venir une femme mariée mais libre avec qui il entretient une liaison à éclipses. Tous deux sont un peu snobs ce qui énerve mais pas au point de les trouver antipathiques. Jimmy, lui est un brave homme franc et droit. Apparemment, il guérit.
La psychothérapie qu’on nous montre est plutôt rudimentaire, et se déroule sans complications majeures ; c’est rarement aussi simple dans la vie…