Grasset, 2014, 568 pages.( The Silkworm)
Deuxième affaire élucidée par Cormoran Strike et sa fidèle associée Robin: la femme d’un écrivain s’inquiète de la disparition de son mari : Owen Quine s’est volatilisé après avoir confié à son agent littéraire un roman à clef dans lequel il met en scène ses proches (collègues romanciers, agent, épouse, amante …) dans des postures pornographiques humiliantes. Le livre n’a pas été publié mais a semble-t-il beaucoup circulé sous le manteau et indisposé les intéressés. Cormoran se lance dans cette lecture ainsi que Robin : constat ; les romans de Quine sont complètement nuls ! Mais celui-là est plein de références symboliques et contient peut-être des secrets à décrypter.
Cormoran flaire une vengeance quelconque : il faudra d’une part retrouver le romancier mort ou vif, d’autre part interviewer les personnes caricaturées dans le roman, la plupart sont des romanciers médiocres, ayant eu plus ou moins de succès, et des auteurs en herbe dont Owen avait prétendu apprécier les manuscrits mais qu’il ridiculise dans son méchant dernier roman…
Une enquête agréable à suivre en dépit de quelques longueurs. Je n’ai rien deviné quant à l’identité du coupable, et pourtant des indices peuvent mettre sur la voie ! Un bon point pour l’auteur car je n’aime pas comprendre trop vite ! La satire d’un certain milieu de l’édition est mordante. Cormoran se demande stupéfait « mais pourquoi y-a-t-il tant de gens qui écrivent ?? »