A Édimbourg et dans ses environs pendant le G8 de 2005, le mois de juillet est une période agitée. Une grande manifestations d’écologistes débute, des bandes de délinquants profitant de la pagaille, sèment le trouble, l’élection de Londres pour les JO de 1012, excite une partie de la population, et, pour finir, de sanglants attentats furent perpétrés dans le métro et le bus.
Pendant une réunion du G8 au château, un député, Ben Webster tombe du haut des tours et se tue. Accident ou crime ?
Trois délinquants fraîchement sorti de prison, coupables entre autres d’agressions sexuelles et de viols, sont assassinés visiblement par la même personne, conclut John Rebus.
Et voilà! je fais connaissance avec le célèbre policier Rebus !
Faut-il prononcer ribeuss ?
C'est un inspecteur alcoolique presque à la retraite, et voici son adjointe Siobhan (prononcer Chioveun ?) à qui l’enquête a été confiée.
Ils recherchent le meurtrier de Ben Webster en même temps que celui des trois violeurs.
Pendant la manifestation, la mère de Siobhan est agressée par un homme, la jeune femme recherche l’assaillant.
Pour tout cela les enquêteurs auront besoin de leur indic le plus précieux, Cafferty, (Keffti, non ?) mais aussi un scélérat notoire. D’autres personnes interviennent comme aide, suspects, ennemis, ou simples obstacles, parfois tout cela à la fois : une mystérieuse femme nommée Santal, qui filme les événements, un membre de la police de Londres Steelforth, un ex de Siobhan, Eric Bain et sa compagne Molly, une policière Ellen Wylie (ouail-li ou oualaille , c’est la question…) qui a des raisons d’en vouloir aux violeurs, une journaliste qui a servi de « nègre » à Cafferty pour son autobiographie, une sœur de Ben Webster, policière également, le chef de Pennen Industrie, Richard, … et bien d’autres gens.
L’intrigue est complexe, on enquête sur plusieurs tableaux, on s’emmêle un peu les pinceaux, l’actualité politique chargée à laquelle tient l’auteur est largement commentée sans rien apporter de plus que ce que les journaux nous apprirent ( c’est pourquoi on s’ennuie un peu) , et l’intrigue policière, un peu trop délayée, notamment avec d’interminables dialogues, tient la route.
Plus ambitieux que « Portes ouvertes » ce roman est moins réussi, mais possède d’incontestables qualités.