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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 12:31
Louise Erdrich le Pique-nique des orphelins

Albin Michel, 2016.

Adélaïde a perdu l’amant qui l’entretenait plus ou moins bien, alors qu’elle attendait un troisième enfant de lui. Dès lors une vie d’errance est son lot et celui de Mary, onze ans, Karl quinze, et le petit dernier. Nous sommes dans le Minnesota des années 30, et c’est l’hiver. Une fête foraine organisée pour les orphelins, attire la petite famille désormais vouée à l’indigence. C’est alors qu’Adélaïde, jeune femme fantasque monte dans l’avion d’un saltimbanque qui en a immédiatement pincé pour sa belle chevelure auburn. Ils ne reviennent pas chercher les enfants.

Le bébé resté dans les bras de Mary est très vite dérobé, par un homme dont la femme a perdu le sien. Mary et son frère projettent de se rendre à Argus dans le Dakota, chez La tante Fritzie sœur d’Adélaïde, qui tient un commerce de boucherie. Après un voyage éprouvant en train de marchandise ils parviennent dans cette ville. Mais seule Mary gagnera le logis de la tante et s’y établira ; elle se rend vite indispensable, capable d’aider à la boutique. Par chance, sa cousine Sita ne rêve que de devenir mannequin et séduire le sexe mâle et déteste la boucherie.

De cette histoire, on retiendra surtout Mary, son amie Celestine, d’origine amérindienne, leur descendance Dot, et La cousine Sita, ses frasques et ses malheurs. Les hommes ne jouent qu’un rôle mineur, on exceptera Russell le frère de Celestine, assez bon personnage secondaire.

L’écriture donne la parole en alternance aux femmes précédemment citées, et à Karl que j’ai trouvé sans relief, complètement raté comme personnage, sans compter son ami Wallace. La narration est tantôt rationnelle, tenant du récit d’apprentissage, tantôt complètement loufoque, relatant des épisodes délirants sans grande signification. Le lyrisme dont l'auteur fait preuve ( c'est une écriture travaillée, je ne vais pas le nier!) m'a laissée de marbre, un avis bien sûr totalement subjectif...

L’ensemble ne m’a pas tellement convaincue. Je suis déçue, moi qui avais aimé le "Jeu des ombres" du même auteur.

Merci à Aurore Pelliet et aux éditions Albin Michel pour l'envoi de ce roman.

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commentaires

K
On retrouve la boucherie d'Argus, celle de la chorale des maitres bouchers, on dirait!
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le seul roman que j'ai lu d'elle avant celui-ci ( le Jeu des ombres) ne parlait pas du tout de cette boucherie, maintenant je me rends compte que c'est un thème récurrent chez cette auteure. La lirai-je encore? Je n'en sais rien!

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