Albin Michel, 2016 , 650 pages.
En 1994, une jeune fille est retrouvée morte fauchée par une voiture perchée en haut d’un arbre, d’où l’a propulsée le véhicule de l’assassin.
Elle participait à un stage de formation culturelle à Bornholm, une île du Danemark.
On a conclu à un accident, et le chauffard s’est révélé introuvable.
Le policier qui s’en occupait, Hansatt appelle Carl Morck pour lui dire de rouvrir l’enquête. Morck l’envoie promener, mais Hansatt se suicide lors de son pot de départ à la retraite.
Morck et ses acolytes décident alors de s’occuper de cette affaire.
On découvre que La jeune fille, Rachel, flirtait avec un garçon du stage et qu’elle l’avait laissé pour un homme plus âgé, vivant dans une communauté hippie.
Les trois policiers sont à la recherche de cet homme. Une longue recherche s’ensuit, on ne tarde pas à découvrir que la veuve d’Hansatt avait-elle aussi- succombé au charme du mystérieux hippie tendance Hari Krishna doublé de Dom Juan…
Parallèlement, nous faisons connaissance avec le centre de « naturabsortion » sis sur l’île d’Öland en Suède; il est tenu par un certain Atu Sahmanesh Dumuzi , révéré comme un dieu : il s’approprie des femmes de la communauté à sa guise. Son adjointe Pirjo, est extrêmement jalouse de ces femmes.
Voilà un roman très bien documenté sur les différentes pratiques issues du « développement durable » associé ( ou pas, selon les cas) à des rituels religieux et à un régime de dictature et de charlatanisme plus ou moins avancé.
C’est une enquête classique, bien menée, et les policiers sont bien typés. Évidemment ce roman étant le septième de la série on ne comprend pas tout du vécu de ces policiers, Rose en particulier...
j'ai l'intention de continuer la série par le premier roman, à l'occasion.
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