Quai Voltaire,
Après avoir vécu une année riche sur le plan de l’amour et du labour, Prue, volontaire agricole à Hallows Farm rentre chez sa mère pour aider au salon de coiffure ; elle s’y ennuie : les galants se font rares…
n Prue est coquette et aime plaire ! C’est un quadragénaire pourvu d’une Daimler ( je n’y connais rien en bagnole mais Prue apprécie) qui va la tirer de son ennui. Barry ( numéro 2 ) lui propose de l’épouser et comme il est riche, elle accepte.
Les premiers temps sont durs, Prue voudrait reprendre le travail agricole et se trouver un amant (Barry N° 2 est vraiment très nul au lit) ; elle ne trouve son voisin Johnny, sympathique mais pas trop excitant non plus… et la gouvernante la maigre Bertha achève de l’attrister.
Petit à petit la mauvaise fortune de Prue va s’améliorer c’est lent, quelquefois ironique, souvent mélancolique, le rythme se traîne un peu.
Et pourtant, l’auteur nous offre quelques morceaux de bravoure bien enlevés, tel un accouchement dans une grange au milieu d’un troupeau de porcs énervés, la tentative de séduction d’un pasteur de petite paroisse, la rencontre avec cette charmante vieille dame qui lui fait aimer la lecture.
Mais Je ne suis pas sûre de me souvenir de Prue dans quelques années…