Philip a été élevé par son oncle Ambroise Ashley, de vingt ans plus âgé que lui, qui n’avait pas de famille,lui non plus. Ils ont vécu l’un et l’autre en étroite symbiose, dans la propriété d’Ambroise en Cornouailles. Pas de femme : Ambroise avait embauché une nourrice pour son neveu et l’a chassée très vite la trouvant sadique à son égard.
A 40 ans Ambroise est parti en Italie soigner des rhumatismes : il y passe l’hiver et revient au printemps.
Là-bas, il a rencontré une femme, une cousine éloignée, la fameuse Rachel ; ils se sont si bien entendu… qu’Ambroise annonce par lettre son mariage à Philip ( très jaloux… !)
Il doit revenir avec son épouse mais tarde à le faire « ll y a des trucs à régler ». Et voilà que Philip reçoit une lettre alarmante : Ambroise est saisi de fièvre mystérieuse, et n’est plus lui-même ; il accuse sa femme d’être responsable de son état, appelle au secours.
Ce roman en dépit du caractère complexe de Rachel auquel on ne sait trop quoi attribuer comme vilenie au début, n’offre pas beaucoup de suspense. On hésite simplement : jusqu’où Rachel est-elle prête à aller ? A-t-elle malgré tout des sentiments pour Philip ? En a-t-elle au pour Ambroise ? On n’est pas trop surpris de la tournure des événements.
J’ai découvert que le cytise était vénéneux !
Le début avec le pendu au Quatre-chemins fait froid dans le dos.
Un ensemble assez attrayant, pas exceptionnel pourtant.