Gallimard, 2016, 255 pages.
Peter Gundlach homme d’affaire fortuné, et Karl Schmidt peintre jouissant d’une certaine notoriété, se sont disputé Irene, femme entre deux hommes, jouissant d’une fortune personnelle, dans les années 70 . Ils se la disputaient à travers le tableau de Karl représentant Irene, « La femme sur l’escalier » inspiré du Nu sur l’escalier de Gerhard Richter.
Il y avait un outsider, notre narrateur, jeune avocat amoureux d’Irene. Il l’a aidée à s’enfuir, avec son tableau, échappant à ses deux amants. Il croyait qu’Irene et lui s’apprêtaient à vivre le grand amour mais elle s’est évanouie dans la nature…la vie reprend le dessus et l’amoureux se marie, a des enfants, perd son épouse. Sans oublier le moins du monde.
Quarante ans plus tard, séjournant en Australie, il revoit le tableau au musée des Beaux-Arts. Et se met à rechercher Irene. Pour la revoir ? Lui demander des comptes ? Il ne sait trop.
Il va découvrir une Irene très différente de son souvenir, dans un cadre complètement différent, une petite île au large de la côte...
Pour tout dire, cette fin que je ne dévoile pas, est trop romantique à mon goût. La première partie, plus ambiguë , laissait espérer autre chose. Le tableau dont s'est inspiré le romancier n'est pas mal. Dans la dernière partie, il continue à jouer un rôle: était-ce Irene qui avait de l'importance pour ces deux amants, ou le tableau?
le narrateur, lui, sera appelé à la connaître vraiment, et saura qu'elle n'a rien à voir avec l'art, ni avec la séduction...
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