Gallmeister, 270 pages, 2016.
C’est dans un aquarium à Seattle, que la jeune Caitlin une fillette de douze ans trouve refuge tous les jours après l’école. Les créatures marines la font rêver et elle les réinvente à son propre usage et parfois le renomme. Un vieux monsieur est toujours là lui aussi, et l’accompagne dans ses rêveries.
Caitlin se doute bien que le vieil homme n’est pas là par hasard ; mais il ne lui veut aucun mal, et elle n’a pas envie d’en savoir pus.
Cependant , il faudra bien en parler à sa mère ; Sheri Thomspon , mécanicienne sur des chantiers naval élève seule sa fille et gagne à peine de quoi les faire vivre.
Le vieux monsieur, on l’a compris tout de suite, est le grand-père de Catilin ; sa mère le hait car il l’a abandonnée autrefois seule avec sa mère… cet homme est revenu pour se racheter, permettre à Sheri et Caitlin d’avoir une vie meilleure, et mieux connaître sa petite fille, son unique descendante.
Entre Caitlin qui veut un grand-père et Sheri qui est folle de rage contre lui, le conflit est ouvert…
J’avoue être restée plus ou moins en dehors de cette histoire. D’abord, la vie « sous-marine « rêvée de Caitlin qui lui sert de refuge et lui permet de faire fructifier son imagination, m’a ennuyée. Je ne sais pourquoi, car cette création est plutôt inventive et poétique mais elle m’a paru un peu puérile. D’autre part, il est peu vraisemblable que la mère de Caitlin, abandonnée seule avec sa mère mourante, encore loin de sa majorité, n’ait pas été secourue par les services sociaux… dans un récit où les détails réalistes foisonnent, on voudrait plus de crédibilité.
Pas très crédible non plus, l’épisode où la mère fait la malade et force sa fille à s’occuper d’elle ; certes on retrouve dans cet épisode la folie dont Vann est coutumier, et de ce pont de vue, cela me plaît ; mais il aurait fallu que Sheri ne fasse pas semblant et verse réellement dans la folie : sinon comment pourrait-elle supporter de se conduire ainsi en étant consciente de ce qu’elle fait ? Et comment expliquer que Caitlin ( qui n’est pas folle du tout) accepte ce deal ? Ne pourrait-elle alerter les voisins ?
Quant au grand-père, je l’aurais fait repartir laissant sa maison à Sheri et Caitlin. Le happy end de la fin, est encore moins vraisemblable que tout le reste. Bref, je n’ai aps adhéré à cette histoire…
pourtant les poissons, j'aime bien d'ordinaire! lequel voudriez-vous être accroché dans votre dos? Le poisson lune, sans doute?