Le titre est inspiré de Zarathoustra ( le Pale criminel)
Bernd enquête en l’été 1938, de sinistre mémoire, sur les crimes en séries de jeunes filles de 16 ans, présentant un profil particulièrement « aryen » suivant les critères du régime national-socialiste. Ai-je besoin de développer?
Il découvre que dans la revue « Stürmer « un politique bavarois très offensif, attribue ces crimes aux juifs, et suspecte ce monsieur d’avoir orchestré ces exactions pour trouver un prétexte afin de se débarrasser des Juifs encore plus sûrement que d’ordinaire.
Mais au sein de la police du Reich les criminels ne manquent pas, il n’y a que l’embarras du choix. Bernd travaille pour des gens qui sont eux-mêmes des délinquants ( Himmler est chef de la police) et jusqu’à quel point ces crapules veulent-t-elles que les coupables soient découverts ?
Le détective sait jouer des mésententes entre ces messieurs pour se tirer d’affaire et tenter de faire régner un petit minimum de justice. Son métier est devenu très risqué : du jour au lendemain, sur un caprice de ses supérieurs il peut se retrouver « KZ » (interné dans un camp) comme cela lui est déjà arrivé, dans son enquête précédente, l’Eté de cristal, que j'ai lu également, sans en faire de chronique.
Philip Kerr s'est beaucoup documenté afin de retracer la situation politique et l'atmosphère du troisième Reich, et nous avons là de l'excellent polar qui fait froid dans le dos...
commenter cet article …