Deux adolescents Edmund et Erik vont passer leur vacances d’été dans une maison délabrée « Tibériade » à 200 km de Stockholm, au bord d’un lac infesté de moustiques, ce fut , se souvient Erik , le narrateur, un été particulier , celui de la Catastrophe…
La mère d’Erik est hospitalisée ; le père est resté avec elle. Edmund, l'ami d'Erik, est content d'échapper à sa mère à lui alcoolique ; son père gardien de prison n’a pas de vacances.
Dans la petite bicoque près du lac, les deux adolescents sont livrés à eux-même ; c’est presque le paradis ! puis voilà que Le frère ainé d’Erik , Henry, amène une belle femme Eva Kaludis : les garçons la connaissent c’est une prof de leur collège (ils l’appellent « Kim Novak ») . Ils en sont évidemment très amoureux. Eva est imbriquée dans une histoire sentimentale compliquée : outre Henry, elle sort avec un joueur de handball jaloux et violent…
A la mi-roman la Catastrophe se produit. Un assassinat, bien sûr...
C’est pour cela qu’Erik se souvient. Car, il enquête toujours, des années après, pour tâcher de saisir la vérité au moins pour lui.
Les relations des deux adolescents et leur « mental », leur façon de vivre une situation difficile, de chercher à sortir de leur condition sociale défavorisée, de profiter tout de même un peu des plaisirs de leur âge, tout cela est fort bien mis en scène ! C'est ce qui fait l'intérêt du roman.
L’intrigue policière n’est pas mal, mais on aurait pu s’en passer.
Curieusement, ce récit commence par être humoristique, même pince-sans rire, et de plus en plus à mesure qu’on progresse dans le récit, c’est le tragique qui domine ; je le regrette un peu.
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