Viviane Hamy, 2003, 253 pages.
Un après-midi, Véra reçoit un appel du centre Pompidou (le musée d’art moderne) ; son mari a fait un malaise devant un tableau, est tombé dans les pommes, puis a disparu alors qu’on appelait les secours. Il avait donné son numéro de téléphone aux agents de surveillance.
Étonnement de Véra : son mari ne s’intéresse qu’au cinéma (celui d'Hitchcock en particulier) pas aux beaux arts. En plus, il est censé être à un rendez-vous d’affaires ( il vend de la peinture industrielle pour les avions et occupe un poste à responsabilité).
Elle fait connaissance avec les deux agents de surveillance, sympathiques, mais qui n’éclaircissent pas le mystère. Elle n’ose pas parler de cela à Antoine, c’est teeellement bizarre… mais se demande s’il n’a pas une existence cachée.
Bientôt elle apprend que le type qui s’est trouvé mal, s’intéressait à des toiles de Soutine : le fameux Groom ( titre du roman).
Antoine le mari, dont nous commençons à apprendre l’histoire, a vécu avec son père et son frère dans un immeuble de la rue de Cléry, à Paris. La demeure appartient à une certaine Louise Rotheim : elle loge des gens dans son immeuble depuis longtemps, déjà avant la guerre, toute sorte de gens… c’est une longue histoire… dans laquelle Soutine joue un rôle particulier.
Le roman est assez agréable à lire, avec de l’humour de temps à autre, mais bien qu’il soit bâti sur Soutine comme personnage, l’écriture est assez plate (très loin de Soutine) et les autres personnages ne sont pas convaincants ; sauf les deux agents de surveillance du musée franchement originaux… !
On tourne autour de Soutine-Louise ( et il faut un certain temps pour qu’ils apparaissent). c'est toute une époque et une ambiance que Vallejo essaie de recréer , sans y arriver vraiment, il me semble, et c'est dommage...
On aura envie de relire une biographie du peintre, et de revoir certains de ses tableaux (préférer l’Orangerie, au centre Pompidou) et on révisera ses connaissances sur Hitchcock.
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