Sonatine, 2017.
Shaker Heights une cité pavillonnaire de haut standing dans la région de Cleveland.
Y vit une famille de la bourgeoisie aisée, les Richardson , traditionnelle et conformiste, père avocat, mère journaliste dans des journaux locaux avec tout de même un « mouton noir » , Izzy la benjamine, révoltée, sujette à des accès de violence, mal intégrée dans sa famille.
Les Richardson possèdent une maison dans une partie plus modeste du quartier : on loue le sous-sol à un chinois conducteur de bus, et le 1er étage à Mia et Pearl une femme, et sa fille. Mia fait de la photographie d’art depuis l’adolescence : elle prend des photos les retouche et les agrémente ou les modifie avec toute sorte d’objets… Pearl, devenue très vite l’amie de Moody, le garçon le plus modeste et le plus sage des Richardson , se met à fréquenter la famille, éblouie par leur richesse dans tous les sens du terme et leurs facilités.
La maîtresse de maison, Elena, condescendante et pleine de bons sentiments » offre à Mia de faire le ménage et la cuisine chez eux pour payer son loyer. Mia accepte, se disant qu’elle va les observer de plus près et en faire des sujets pour son art…
Les bonnes relations qu’entretiennent superficiellement les deux familles si différentes vont se gripper lorsqu’un bébé chinois se trouve écartelé entre deux mamans : L’ amie d’Elena qui s’en occupe depuis quelque temps et espère l’adopter ; la mère biologique, qui a du abandonner sa petite fille, et veut à présent la reprendre… un procès va avoir lieu : M. Richardson défend la mère candidate à l’adoption , mais Mia soutient la mère biologique et lui trouve un avocat… en même temps, les filles Richardson se plaisent mieux chez Mia que chez elles . Piquée, Elena, journaliste, décide de fouiller le passé de Mia…
Roman psycho-social à suspense, bien fait, avec des personnages développés. Je l’ai davantage aimé que le précédent (Tout ce qu’on ne s’est jamais dit, un peu larmoyant).