Le Masque, 1961,
Comédie policière fort réussie !
Lionel et Agnès en sont les narrateurs alternatifs : le premier est un « égyptologue « spécialisé dans le déchiffrage des papyrus ; dans son petit appart du 1er arrondissement parisien, près des Halles, le bruit le gêne pour travailler : un plombier zingueur travaille dans un atelier dans la cour de l’immeuble ; une marchande des quatre-saisons crie à tue-tête, les chariots des commerçants des Halles, en pleine effervescence roulent dès potron-minet ; sa fille Marie-José écoute des disques modernes à plein-tube et donne des surboums…
Agnès est la femme qu’il rencontre à Paris, tout à fait par hasard ; pieuse, récemment veuve, divorcée à la suite de longue séparation de corps, elle apprécie de rencontrer un homme convenable qui s’attache à elle. Mais ce qui intéresse Lionel est son pavillon à Athis Mont, en pleine nature, agréable et silencieux (Pour moi Athis Mont est synonyme d’aéroport, avec avions et touristes … pas forcément silencieux, mais à la fin des années 50 , il faut croire que l’activité y était encore modeste…)
Lionel fait sa demande en mariage : Agnès n’est pas convaincue : Lionel est prévenant, mais il n’aime pas « faire la sieste » et n’a pas de charme physique ; en outre sa conversation elle n’y comprend rien ! Heureusement son vieux papa décide de venir habiter avec elle dans son pavillon… mais Lionel n’aime pas qu’on se pose en obstacle de ses décisions.