Minuit, 190 pages, 2019.
La narratrice et son compagnon ont décidé de s’installer dans une petite localité proche de Paris et préservée de la pollution et des nuisances des grands ensembles. Architecte, elle a conçu un projet de maisons mitoyennes dans une impasse. Les habitants seraient autonomes en gaz et électricité grâce à des panneaux solaires et un retraitement des eaux usées.
L’installation faite, Eva ( son prénom sera mentionné deux fois dans le récit) a beaucoup de soucis : son compagnon soigné pour une psychose maniaco-dépressive, ne peut travailler et passe beaucoup de temps sans sortir. Ses voisins de droite l’horrible Annabelle Lecoq son bébé et son infâme mari Arnaud. Cette Annabelle devient tout de suite son ennemie ! les autres voisins sont un peu plus accommodants mais il ne faut aps le dire trop vite ! Tout ce petit monde est férocement croqué…
Le goût de la narratrice pour le jardinage est avéré mais elle ne cultive que les soucis !. Oui, l’humour est parfois un peu lourd… Au milieu du récit on a une parodie de roman policier. Comme souvent chez « Minuit » .
Une comédie sociale très pince-sans rire, portée par une ironie féroce et un humour plutôt noir.
Dans l’ensemble, on sourit assez souvent , parfois un éclat de rire . Un auteur que j’ai plaisir à suivre pour le moment.
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