(Abandon aux quatre cinquième)
5 petits opus sur une famille ou plutôt deux familles perturbées par le fait que deux enfants Yuki et Yukiko sont demi-frère et sœur ; et se fréquentent et sont amoureux. Elle l’apprend et va tuer son père le matin même où la bombe atomique enflammait Nagasaki. On a donc attribué la mort de son père à l’action de la bombe. Heureusement pour Yukiko !
C’est elle qui prend en charge le premier opus. On trouve dans le livre des réflexions sur la politique des USA et de l’Urss, des raisons qui ont pu motiver l’envoi des bombes. C’est la mère de Yukiko, qui, deux jours avant de mourir se livre à une analyse de la complexe situation politique du Japon en 1945, objet de chantage et de litige entre deux grandes puissances. Et ce n’est pas mal observé.
Le récit de la terrible journée du 9 août 1945 par Yukio et de celles qui suivirent intéresse moins. J’en ai lu de plus fouillées.
Quant à son idylle avec son demi-frère, elle est narrée de façon très sentimentale.
Le second opus a pour narratrice la maîtresse du père de Yukiko , une jeune coréenne , enfant naturelle d’un prêtre, qui veilla sur elle alors qu’elle était devenue orpheline. La difficulté d’être coréen au Japon, et l’impossibilité de revenir dans son pays.
Le troisième opus est de Yuki, le demi-frère, fils de cette femme coréenne. Ensuite vient le tour du père nourricier (mais non biologique) de Yuki.
Ensuite j’en ai eu assez et n’ai pas lu le dernier opus ( de la petite fille de Yuki, Tsubaki, soit « Camélia » ).
L’écriture est agaçante, d’un lyrisme enfantin, même si les propos sont parfois lucides et intelligents.
Les points de vue des protagonistes sont différents, certes, mais le style ne change pas, selon qu’on suppose devoir être dans la peau de Yukiko, Yuki, sa mère, ou son père… ce problème c’est que la même voix se glisse dans un personnage différent à chaque fois. Et je n’y crois pas ! Trop de personnage pour une seule voix … ET uns style très fleur bleue, pour ne pas dire « camélia » puisque cette fleur plaît beaucoup…moi aussi j’aime les camélias… mais cette série de romans dont on disait le plus grand bien m’a déçue.
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