Le Passage (polar) 300 pages
Dario, Massimo, Gabriele. Trois amis d’enfance. Ils avaient cru s’en être sortis mais, vingt-cinq ans plus tard, advient ce qu’ils redoutaient depuis toujours : la nuit terrible de l’été de leurs 18 ans revient les hanter. Et lorsque la vérité de leur crime resté impuni risque d’éclater, c’est l’amitié d’autrefois qui éclate elle aussi. Ce sont désormais des hommes qui ont une position sociale, une réputation et une famille à défendre. Pour sauver leur présent, ils sont prêts à tout, même à l’impensable. Fuite en avant fatale, destins croisés et retournements : dans ce nouveau thriller lancé à cent à l’heure dans les rues de Rome, Gilda Piersanti démonte l’engrenage d’une violence irréversible et dévoile le retour des manipulations de jeunesse qui enfoncent ses protagonistes dans une spirale noircie par la trahison, le ressentiment et même la haine.
Polar psychologique avec un peu de sentimentalité. Rien de neuf, mais bien construit, bon suspense, on apprécie le personnage de Dario et ses manipulations politicardes, très bien vues ! Les conflits de classe : Massimo toujours mis à l’écart et du coup, haineux vis-à-vis de tout le monde, haïssant sa dépendance à l’égard de Dario et Gabriele : c’est intéressant que ce soit lui qui finalement réussit à révéler la vérité… la famille des kidnappeurs est plus traditionnelle ;
une réussite !