La triste vie
d’une femme Sarde qui a presque quarante ans en 1943 lorsque ses parents la marient de force.
Le Mari est un ouvrier venu d’une ville voisine, qui l’épouse parce qu’il a perdu sa famille dans un bombardement.
Jusqu’ici la malheureuse était impossible à caser : elle avait couru après trop de fiancés en réclamant l’Amour là où, dans ce milieu modeste, il n’a pas sa place.
Elle a la chance d’aller en cure connaît une idylle avec le Rescapé, et réussit à mettre au monde le Fils qui devient pianiste, comme le Rescapé, car sa Mère fera des ménages pour qu’il puisse étudier…
Ces thèmes sont tous très intéressants ; mais ils ne sont pas servis par une écriture inventive.
Le ton employé par la narratrice pour évoquer sa grand-mère, m'a profondément irrité : celui d’une adolescente faussement naïve, qui veut raconter une histoire édifiante avec des personnages exemplaires. Ce qui donne au total, contrairement à ce que j'ai pu lire dans la presse, un roman plutôt conformiste.
Le meilleur des sujets, servi par un style très travaillé, mais difficilement supportable.