Les Particules élémentaires. Michel Houellebecq. Flammarion, 1998.
Ecrit par un clone d'humain, dans quelques décennies, le récit concerne deux frères Michel et Bruno, et leur existence à la fin du vingtième siècle. En ce temps où le monde était réduit à l'impuissance du fait qu'on naissait d'une copulation entre un homme et une femme, chose horrible par excellence.
Horrible et impossible à effectuer par Michel et Bruno, tant ils ont trouvé ça détestable.
Ils ont traversé diverses époques, en ne retenant de celles-ci que le côté superficiel, "à la mode" par exemple les étudiants de 68 forcément bêtement gauchistes, la période "hippie" forcément nimbée de drogue-perversion-mysticisme à la noix, l'écologisme forcément " retour à la nature"....et donc ils arrivent à la fin du siècle désespérés et despotiques, car ils n'ont rien approfondi...
Le sujet du roman c'est l’impuissance, oui, mais l'impuissance masculine dans ses manifestations psychiques et physiques.
Deux façons d 'être impuissants :
Un homme qui refuse l'idée de sexualité et même de procréation ; le biologiste, Michel. Il rêve d'un monde à la Huxley qui se réalisera. C'est un dictateur en ( im)puissance.
Bruno son ami : lui il cherche l'âme soeur, la femme parfaite, le moyen d'avoir des orgasmes satisfaisants ... et n'y parvient pas.
Il est comme tout le monde, quoi...!
Et ce qui me fait dire cela c'est le style de Houellebecque d'une affligeante banalité qui accentue le côté " monsieur tout le monde" du personnage.
Un style un langage qui sont grossiers et vulgaires, plutôt que crus. Les personnages secondaires sont caricaturés. La mère de Bruno , évidemment est une "salope droguée
prostituée",et un vrai déchet, qui abandonne son fils. Lequel cependant n' jamais manqué d'argent.L'auteur ignore ce qu'est le véritable abandon! moi je le sais.
Des récits complaisants, notamment l'humiliation de Bruno dans les toilettes de son collège, tombe à plat à cause de l'accumulation de détails sordides.
L’impuissance, on le voit ici, conduit au racisme et au totalitarisme.
Des auteurs nihilistes, on n'en manque pas( et je n'aime pas ce parti pris), mais certains comme Céline ou Thomas Bernhardt savent écrire et sont intelligents... d'autres au contraire se
complaisent dans la médiocrité.
Christophe Donner « L’empire de la morale : le fossile et la marteau » Grasset,
2001.
Ce roman ressemble à celui du précédent comme un frère.
Nous avons là un genre d’autobiographie dont les différents personnages sont hâtivement caricaturés.
Vulgaire, sotte, sans esprit, la narration accumule les clichés les
plus éculés (la mère est une salope le père est un con le psy est une ordure… et le Narrateur est un dom Juan évidemment irrésistible...! il raconte toute une vie de
sornettes à de très complaisantes maîtresses…
Christophe Donner est pire peut-être que houellebecque…ce n'est pas peu dire !
Quand je pense que Christophe Donner a la charge d’une chronique littéraire dans le Monde … !!!!!
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