Une semaine avant Noël, le portier d’un grand hôtel de Reykjavik, Guldlaugur, est retrouvé assassiné dans le cagibi qu’il occupait. Il était terré là depuis vingt ans homme à tout faire, Père Noël aux fêtes…un homme déchu qui fut autrefois un petit choriste célèbre avant que sa voix ne mue.
Le commissaire Erlendur s’installe dans l’hôtel et réfléchit sur le problème y mêlant les siens guère plus joyeux : sa fille Eva qui menace de replonger dans la drogue, son frère disparu en montagne alors qu’il n’avait que huit ans, son divorce, sa culpabilité, une autre enquête sur un petit garçon maltraité… le roman tourne autour du thème de l’enfant maltraité, battu, abandonné, persécuté, contraint par l’adulte à des prouesses hors de son âge.
Là-dessus les considérations ne sont pas bien nouvelles ( Indridason n'a jamais ouvert un livre de Freud ou même Dolto mais l'Islande c'est loin...) et le récit sombre parfois dans le sentimentalisme exacerbé. L’intérêt pour l’enquête s’amenuise à mi- chemin, à cause du récit assez laborieux des malheurs des uns et des autres.
Je m'aperçois en lisant ma liste que j'ai chroniqué plein de polars scandinav(r)es dont bien peu m'ont plu...
La Voix a obtenu le prix du polar 813. Tout le monde semble l’avoir apprécié.