Le temps est toujours très couvert et la température a baissé. Chaussettes, gilet, pantalon reprennent du service. Fouras est gris. Rochefort ne m’inspire pas trop.
On a acheté 350 grammes de filet de julienne pour le déjeuner, 1 poche d’Arnaud Catherine « Sweet Home » et 1 Libé du jour. Ce miso de DSK risque de ne pas se faire réélire à Sarcelles. Lui qui se vante tout le temps favoriser cette ville sinistrée, dont il est un maire peu représentatif.
Dans la 3eme du Val d’Oise, Nelly Léon est en ballottage défavorable.
L’après-midi le soleil a brillé, sans doute à cause de la marée montante.
A Rochefort, une église St Louis n’offrait guère d’intérêt mais j’ai tenu à photographier trois stations du chemin de croix (Le Christ de Sainte Véro,support
linge considéré comme la toute première photo, Simon la sirène, et la première chute de Jésus) en 3D.
A la devanture d’un fleuriste j’ai pris des pots d’impatiences.
Au musée de Commerces d’autrefois, on ne pouvait pas photographier. On a vu tout d’abord la reconstitution d’un bar avec du pastis (bien évidemment !) Puis une pharmacie, une forge, un salon de coiffure, une maison de repassage… de vieilles épiceries.
Ensuite ce fut la maison de Pierre Loti. Julien Viaud, sa famille, ses voyages, ses grandes pièces, dont l’orientale tient du palais turc et de la mosquée, avec aussi des ornements indiens et algériens.
Moi qui en était restée à Pêcheur d’Islande et Mon frère Yves, j’ai été surprise de voir que le romancier en pinçait surtout pour l’Asie et le Moyen Orient.
Je ne savais pas que Loti, Alias Viaud, avait été académicien ni que ses bouquins s’étaient très bien vendus au titre du roman d’aventure exotique, en pleine période orientaliste.
Il a été funéraillé national, avec service religieux protestant, et un rite musulman, soit briser le cercueil avant qu’on ne referme la tombe.
Le guide semblait fier de dire que l’auteur de Ramuncho avait « essaimé « un peu partout, comme s’il avait repeuplé une partie de la planète. Il l’a répété plusieurs fois.
Pauvres hommes toujours envahis par leurs éternels fantasmes !
A 16h30 nous avons pris un thé « jardin » un doughnut et un beignet à l’abricot dans un petit salon de thé.
Aussitôt retournée à la caravane je me suis endormie le nez dans mon roman. De temps à autre une légère trouée de conscience faisait s’abattre sur moi des vagues de mélancolie et de détresse et je me rassoupissais, consciente de me rassir.
Pour les repas, on opte pour des mini ratatouilles ou des crudités salade avec du poisson.