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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 15:14

Mardi 12 juin 2007-

 

Nuit froide. Deux couvertures. Peignoir de bain qui n’éponge rien et dont la couleur d’un rose  entre le bonbon et le «  fuschia »  m’énerve. 

Je l’ai acheté au centre commercial Carrefour ; il était « dans mes prix », il ne vaut rien. 

Les gens qui ont un budget minuscule se sentent coupables ; ils sont de mauvaise qualité, ne valent pas grand-chose comme les objets moches et inutiles qu’ils s’achètent.

 

Rêvé : que la romancière Nancy Huston venait de se remettre en ménage avec le poète Géo Norge. Et puis mon ancienne chemisette rose fuschia et rose saumon que j’ai portée au début des années 90, HS depuis longtemps, je la retrouvais et m’enfuyais avec. Je passais devant les magasins du Printemps. Peut-être l’avais-je volée ? 

 Je rencontrais Nathan, un personnage de Poubelle la vie. Un lycéen qui doit faire des maths pendant les vacances, mais bien sûr il n’est question que de ses amours. Je lui disais «  ne porte pas de survêt, Nathan, tu es moche avec », comme si c’était mon fils. 

 

 

Nous sommes allés au centre commercial justement pour acheter des vêtements chauds, un cardigan bleu marine, un pyjama, chaussettes, d’autres baskets.

 

On nous dit qu’il fait très chaud dans la région parisienne. Notre fils cadet, que nous avons eu en ligne, a voté pour Nelly Léon ( 22%)parce qu’il ne trouvais pas le candidat LCR dans la ribambelle de bulletins plus ou moins roses...

 

 

 











L’après-midi le temps devient acceptable  pour la saison, le ciel  se dégage.

 

Promenade vers l’extrémité de la lagune jusqu’à la pointe de La Fumée, et au bout une boisson (1 Schweppes) on a tout de même 25 degrés au-dessus de zéro.

 












 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC00143.JPG

 

 

 

Il n’y a pas grand-chose de possible comme photos, des massifs de fleurs, des intérieurs de jardin.

 

Je n’ai pas osé prendre une touffe de coquelicots près d’une maison désaffectée aux vitres cassées, j’ai suivi une pie mais elle s’est envolée, deux oiseaux  semblables  à des hérons restent trop loin pour les capacités de  l’appareil.


 











On arpente le magasin de souvenirs à côté du musée de la marine (que je ne souhaite pas visiter). Des bijoux chers. Un atelier de fabrication artisanale : les vendeurs travaillent   sur des cuillères en étain, des fourchettes, et en font des personnages.

 

 Inclusions sous résine coûteuses. J’aurais bien aimé en avoir une ; dans la chambre rose chez mes grands parents, j’en ai contemplé une superbe pendant huit ans au moins de 11 à 19 ans, ma sœur l’a prise, en héritage, et je n’ai jamais pu m’en procurer une autre.  

 

Retour au mobil homme. Fin de «  Emmeline ». Elle se suicide en voiture avec son amoureux qui ne l’aimait plus. Elle avait aussi perdu sa meilleure amie qui se mariait avec un type qu’elle n’aimait pas. Et  son agence de voyage qui avait fini par la faire chier. Mais son chat était encore en vie qui lui survivra. C’est bien écrit, cruel, tableau de mœurs sans concession des bourgeoises désœuvrées qui ne savent que faire de leur vie, l’une d ‘elle décide qu’elle est mûre pour la tragédie. Pourquoi pas ?

 

 

 

 

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