J’ai eu envie de répondre à ce questionnaire cinéphilique que j’ai trouvé chez Dasola, dont les réponses m’ont beaucoup intéressée.
Donc j’y ai réfléchi une petite heure et voilà mon autoportrait « cinéma »
Si vous étiez...
1) Un film : La Dolce Vita de Fellini un film parfait où l’on traite de tous les problèmes de l’existence de façon
convaincante en utilisant au mieux tous les procédés de la fiction de cinéma, tous les tons (équilibre remarquable entre le tragique et le comique, la narration et le dialogue). Mais
il y en a une centaine d’autres tout aussi bons…
2) Un réalisateur : Agnès Varda. ( mais il y a en a une vingtaine d’autres…)
Une histoire d'amour : Meryl Streep et Clint Eastwood dans La Route de Madison
Un sourire : Meryl Streep, sur cette même route.
Un regard : Victor, dans l’Enfant sauvage de Truffaut.
Un acteur : Michel Piccoli dans Eaux profondes ( Michel Deville) ; dans le Mépris de Godard.
Robert de Niro dans Taxi Driver.
John Gilguld dans Providence d’Alain Resnais.
Montgoméry Clift dans les Désaxés et Suddnly Last Summer (Mankiewicz)
Mastroianni dans n’importe lequel de ses films.
Peter Lorre dans le Faucon de Malte ; Monsieur le Maudit
Quelques jeunes : Benoît Magimel, Melvil Poupaud.
Mais aussi Pierre Clémenti ! Dans …
Une actrice : Marie Rivière dans le Rayon vert de Rohmer
Valéria Bruni-Tedeschi dans Les Gens normaux n’on rien d’exceptionnel (Laurence Ferreira- Barbosa)
Isabelle Huppert dans La Dentellière (Claude Goretta), Eaux profondes (Michel Deville).
Emmanuelle Riva dans Hiroshima mon amour.
Ingrid Bergman dans Stromboli de Rossellini ; mais aussi dans Les Amants du capricorne, Voyage en Italie… et tous ses films…
Un début : la mer dans « Conte d’hiver » de Rohmer.
Une fin : La fin de Stromboli de Rossellini : Ingrid Bergman enceinte sur le flanc du volcan dans cette petite île perdue…
Un générique :
Une scène clé : je n’y crois pas.
Une révélation :
Un gag : Charlot mange sa godasse qu’il a fait cuire
Woody Allen, prisonnier en cavale, s’est fabriqué un flingue avec du savon et le voit fondre sous la pluie ( Take The Money And Run)
Un fou rire : In The Cut de Jane Campion : c’était outrancier, je n’y croyais pas un instant j’ai ri !
Une mort : celle de Dirk Bogarde dans Mort à Venise.
Une rencontre d'acteur : Sandrine Bonnaire et Isabelle Huppert dans la Cérémonie de Chabrol.
Un baiser : Heath Ledger et Jake Gyllenhal dans Le Secret de Brokeback Mountain.
Une scène d'amour: dans La Femme d’à côté de Truffaut toutes les scènes entre Fanny Ardant et Depardieu.
Autant d’amour que de haine.
Un plan séquence : lorsque dans « Elephant », le jeune tueur découvre le couple de lycéens réfugié dans la chambre froide. Toutes les scènes de ce film sont d’ailleurs
admirables.
Dans Soupçons d’Hichcock, Cary Grant donne à Joan Fontaine un verre de lait qu’elle croit empoisonné.
Un plan tout court: dans Cléo de cinq à sept (d’Agnès Varda) le visage de Cléo lorsqu’elle se sait condamnée.
Un choc plastique en couleurs: La Maison des Bories de Jacques Doniol-Valcroze.
Un choc plastique en N&B: La Nuit du chasseur
Un choc tout court: Lorsque l’enfant devient sourd dans There Will Be Blood
Un artiste surestimé : Jane Campion.
Humphrey Bogart. Jean Gabin.
Un traumatisme : Dolls de Kitano Takeshi
Un gâchis :
Une découverte récente : Une vieille cassette vidéo enregistrée en 1990, un téléfilm : « Incognito » d’Alain bergala.
Une bande son : Parle avec elle (Almodovar)
Un somnifère : A bord du Darjeeling Limited.
Un monstre : La Bête dans la Belle et la Bête (Cocteau)
Un torrent de larmes : Allemagne, terre blafarde d’Helma Sanders ( pleuré tout le temps).
Un frisson : Shining de Stanley Kubrick
Un artiste sous-estimé : Jacques Doniol-Valcroze. André Delvaux.
Un rêve : voir un film, c’est comme se souvenir d’un rêve, en beaucoup mieux.
Un fantasme : La persécution, le crime : dans la Nuit du chasseur, dans tous les films de Fritz Lang.