A bord du Darjeeling Limited de Wes Anderson Un thé mal infusé. Un film que j'ai trouvé complètement débile, pas drôle du tout, plein de clichés... auquel j'attribuerai le grand prix de la bêtise. Une chance que je n'ai pas quitté la salle.
Mais pour rester impartiale je vous propose la critique du .Dr Orlov qui le défend bien.
Dans la vie de Philippe Faucon. Entre deux femmes de religion et de classes sociales différents, et même à priori opposées, se développe un respect mutuel et une amitié. On veut y croire.
Entre les murs de Laurent Cantet. Un film qui milite intelligemment pour la défense du service public, très menacé dans l'Education Nationale comme ailleurs, et pour la laïcité aussi. Un film essentiel.
Funny Games US de Michael Hanecke. Les deux jeunes tortionnaires ont l'air stupide. J'ai même eu l'impression que c'était des robots. Le film montre la violence à l'état pur, des bourreaux, des victimes, il y a un embryon de suspense, à cause du petit garçon qui réussit à s'échapper. Je n'ai pas réussi à éprouver quoi que ce soit pour la jeune actrice Naomi Watts qui pourtant en fait des tonnes. C'est bizarre, elle ne me touche pas (déjà dans Mulholland Drive, je m'en étais étonnée).
J'ai bien aimé « Caché » mais ce film là je m'en serais bien passée.
Home d'Ursula Meier. Je ne l'ai vu chroniqué sur aucun blog. C'est un premier film sur le naufrage d'une famille déjà un peu bizarre au départ.
Je suis allée le voir à cause du sujet. Une famille découvre que la route qui longe la maison, se remplit de bagnoles petit à petit jusqu'à compromettre la vie des habitants. C'est exactement ce qui nous est arrivé à La Frette, la route qui longe le quai de seine, peu fréquentée lors de notre emménagement en 1986, s'est transformée en autoroute au cours des années, viciant l'atmosphère, attaquant les arbres, faisant trembler les vitres et les murs, et bourdonner les oreilles à longueur de journée, et rendant dangereuse la traversée de la route.
Le film est différent mais m'a vivement intéressée.
Into the wild de Sean Penn. C'est un film dont j'attendais beaucoup et qui m'a déçue en partie, mais, avec le temps, je me rends compte qu'il me reste des paysages et des scènes en tête, que la fin du film me hante toujours et que j'ai envie de lire le bouquin. Je pense qu'il est meilleur que ce que j'en ai dit.
It's a free world de Ken Loach. Un de mes préférés de l'année. L'analyse par Ken Loach de la manière dont les exploités se retrouvent à profiter des plus malheureux qu'eux est magistrale. L'héroïne, vive, intelligente, brillante, me plaît beaucoup. Tous les personnages sont bien vus.
Jar city de Balthazar Kormakur. D'après le roman d'Indridason « La Cité des jarres ».
Ce sont surtout les couleurs qui m'ont plu, vertes grises galauques à souhait, et la façon de filmer les rats, les conduites d'eau, les corps à la morgue.
Le petit cimetière, un suicide sur une tombe ouverte, à côté de la mer déchaînée, est très romantique.
Juno de Jason Reitman. Un film sympathique, un personnage attachant, une bonne comédienne, une musique séduisante... si ce n'est que la propagande pro-life est à l'oeuvre dans ce film, ce qui est pour le moins gênant.
L'Empreinte de l'ange de Saffy Nebou, ce film laisse croire qu'une femme puisse reconnaître sept ans plus tard, sa petite fille qui lui a été retirée à l'âge de cinq jours. Je n'apprécie pas que l'on laisse croire qu'un « instinct quelconque » ou « un appel des gènes », ait guidé Elsa (Catherine Frot) vers sa petite fille. La croyance en l'instinct maternel comme animalité est un préjugé dangereux.
C'est bien plutôt la femme qui la lui a volée qu'elle a reconnue, puisqu'elles s'étaient croisées à la maternité. D'ailleurs, le meilleur du film c'est l'affrontement voilé puis ouvert entre les deux femmes. La fin m'a plu davantage.
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L'Homme de Londres de Bela Tarr. De très belles photos. A première vue, beaucoup d'angoisse, un effort pour coller de près à ce que j'appellerai un cauchemar en noir et blanc. Mes rêves ressemblent aux siens.
La Graine et le mulet d'Abdellatif Kechiche un beau film d'atmosphère.
La Vie moderne de Raymond Depardon. Des paysages amgnifiques, et des paysans de tous les âges filmés avec empathie, dont le metteur en scène fait
des êtres d'exception, rien que par le traitement de l'image. Des portraits inoubliables.
La chronique d'Edisdead.
Le Crime est notre affaire de Pascal Thomas.
Il reprend l'intrigue du « train de Paddington à 16h 40 », une enquête de miss Marple. Mais c'est le couple Dussolier / Frot que l'on
voit s'épanouir sur l'écran. Catherine Frot est à son affaire dans le comique. Je n'ai pas reconnu Annie Cordy. Chiara Mastroianni reste dans le registre tragique, et ne laisse pas oublier
qu'il s'agit d'une famille qui se déchire pour de sordides histoires.
Le Silence de Lorna de Luc et Jean-¨Pierre Dardenne. Un de mes préférés.
Le Visiteur de Tom Mc Carthy. Un film un peu ennuyeux même s'il veut servir une bonne cause. Le traitement abject par le gouvernement, des
immigrés que l'on force à rester clandestins, que l'on expulse dès que possible dans un pays totalitaire où la prison et la mort les attendent.
Chronique Acide critique plus enthousiaste que moi.
No Country For Old Men d'Ethan et Joel Cohen. Je n'aime qu'à moitié les films des frères Coen pour ce que j'en ai vu (Fargo,O' Brothers, Lady Killers) celui-là je l'aime vraiment.
Quatre nuits avec Anna de Jerzy Skolimovski . Un film intimiste, intéressant.
Rendez-vous à Brick Lane de Sarah Bavron. Sujet : l'immigration à Londres.
Ouais.
Séraphine de Martin Provost . Servante chez une bourgeoise,( évidemment stupide méchante et snob...)Séraphine, comme son nom l'indique, est une créature
divine ( ce fait est souligné par son physique lourd, grossier, ingrat, son enracinement à la Terre natale). Elle est visionnaire, et peint des végétaux en les magnifiant. Un collectionneur lui
donne sa chance, mais Séraphine est prise de délire maniaque alors même que le monde autour d'elle sombre dans la dépression (crise de 29). Il y a de belles scènes ( Séraphine dans un arbre, dans
l'Oise à se baigner, la vieille ville de Senlis à l'aube). Je ne suis pas fan du genre de peinture de Séraphine mais le film fait oublier ce détail.
Sweeny Todd le barbier diabolique de Tim Burton C'était mon premier Tim Burton et je n'aime pas trop les comédies musicales ( à part une Chambre en
ville de Jacques Demy) ces gens qui se mettent à chanter tout d'un coup... le film est très stylisé...
chronique de Shin, intéressante, documentée.
There Will Be Blood de Paul Thomas Anderson. M'a beaucoup impressionnée; tout le monde en a dit du bien, moi aussi.Les effets obtenus sont indéniables, surtout le silence partagé avec le gamin devenu sourd.
.Eeguab n'a pas trop aimé.
C'est la première fois que j'utilise les smileys. je ne sais pas ce que signifient certains?? Donc je les colle un peu au hasard...Qu'est-ce qu'on veut dire avec les lunettes noires?
Je n'ai pas vu " Cristina " de Woody Allen, ni " Valse avec Bachir", et pas non plus " Conte de Noël". Ce n'est pas faute d'envie... si Papa Noel me lit, qu'il m'envoie donc des DVD, d'ici demain, il est encore temps.
Voici mes souliers