Merci à tous chers amis qui avaient tenu à entourer mon billet d'adieu de votre sollicitude.
Je trouve que rédiger des posts d'adieu de remerciements, et de regrets amène une certaine animation, et cela me distrait quelque peu de l'ennui chronique dont je souffre.
Arpenter cette terre sans but, entretient l'agitation dans une cervelle inutilisée quoiqu'encore valide.
Oui c'est vrai j'ai de l'amertume, de la rancoeur,
Mais je suis confuse de déranger tant de blogueurs.
Trente-six visiteurs ont cliqué sur Exit, ce qui laisse à penser que c'est un bon titre.
Tous ces commentaires je n'en attendais pas autant : la preuve, c'est qu'ils étaient limités à dix pour un article. Ce choix, fait longtemps auparavant, témoigne du fait qu'au-delà de dix, je ne sais plus quoi répondre...
Je pourrais augmenter mon audience en multipliant les billets d'adieu.
Et d'ailleurs ce serait une bonne façon de continuer mon blog, pour ceux qui le veulent.
Imaginez que je vous refasse mes adieux en vers ? Là ce sera du travail, car je n'ai pas la plume facile.
Augmenter l'audience ?
En ne chroniquant que des œuvres classiques, spécialement celles qui sont étudiées dans les classes.
Je suis surprise du nombre de visiteurs pour mon « Plume », je ne savais pas que des élèves planchaient là-dessus.
Puisque nous sommes en mai 2009 et que l'on y fête le centenaire de la naissance d'Henri Michaux, et le tricentenaire de celui de Balzac, je pourrais aussi bien écrire des articles sur leurs œuvres ; mais il y en aura tellement... je ne le ferais que si j'ai l'impression d'avoir quelque chose d'urgent à dire. Le sentiment de l'urgence, c'est ce qui donne envie d'écrire. Il est urgent d'écrire ceci ou cela et personne, sûrement, ne l'a dit avant nous... Pas de cette façon en tout cas... voilà ce qui peut éventuellement motiver le blogueur. Lorsque cette impression s'évanouit, si l'article est déjà en ligne, c'est que le blog continue.
Je n'ai plus envie de parler des auteurs peu connus, peu fréquentés, et des bouquins qui datent : on dit que c'est estimable de faire découvrir ou redécouvrir un livre dont peu de gens parlent. J'ai chroniqué trois ouvrages de César Aira, mais je ne l'ai fait découvrir à personne !
Imaginez que je continue mon challenge ABC, dans lequel il y a beaucoup d'ouvrages de non-fiction? Je ne m'y vois pas...
Ce ne n'est pas ici que l'on vient chercher un texte sur des œuvres dont on parle peu. Je ne suis pas à la pointe du progrès. Mon blog n'est pas considéré comme pointu. Au contraire, il s'est drôlement émoussé avec le temps.
La preuve : on voulait à tout pris m'envoyer les Naufragés de l'île Tromelin (je n'aime pas ce genre) et j'ai dit Non !
La multiplication des articles sur un même livre ou film, ça me scie...
Devant l'avalanche de billets sur « Welcome », je n'ai plus rien eu à dire sur Welcome...
Pour la " Brume électrique" j'ai noté que j'étais dans les premiers alors je m'y suis risquée. Mais l'article n'est pas bon. Lorsque l'on doit se demander si cela vaut la peine et compter le nombre de posts déjà édités sur le sujet, l'enthousiasme retombe vite.
Je peux avoir des lecteurs en faisant des tags. Et on sent que certains tags font réellement plaisir à ceux qui viennent. Car je déteste les commentaires de politesse et je les repère facilement.
En ce moment, il y a les « marque-pages » et Le tag des « petits plaisirs ». Vais-je m'y mettre ?
Lorsque l'on clique encore sur « Miss Eve », me dit Google c'est pour avoir des renseignements sur l'Omette au sucre d'Arroud-Vignaux qui est citée trois fois dans cette histoire. Mais plus du tout, pour « Rendez-vous » d'Angot également cité... ! Donc l'Omelette au sucre est une valeur plus sûre que Rendez-vous...
Personnellement je n'aime les omelettes que salées.
Donc je ne sais pas...
Le nombre de commentaires est désormais fixé à cent.