29 août 2006
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« Les Tridents de Neptune ». Viviane Hamy.
Le serial killer est un vieux juge qui se fait passer pour mort. Il a tué père et mère et poursuit la série avec les gens qui l’inspirent en reprenant les figures du jeu de mah-jong.
Une figure diabolique et mythique qui concentre le Mal d’un seul côté. Je regrette un peu ce manichéisme. On espère toujours que l’assassin est quelqu’un d’autre pour avoir une petite surprise. Hélas, non. Les autres personnages sont tous trop « bons »et accumulent des performances invraisemblables.
Ce qu’on aime, c’est le langage québécois, utilisé, et peut-être réinventé ?
Dans les bois éternels, 2006. Viviane Hamy.
Le commissaire Adamsberg démarre une nouvelle enquête à propos d’un fantôme qui hante le grenier de la maison parisienne dont il vient de faire l’acquisition. Assassinée pendant la Révolution française, la Dame sanguinaire ne peut achever sa sinistre existence. Non contente de fréquenter nuitamment les combles, elle poursuit sa carrière dans le crime de sang…
On y apprend à fabriquer une potion(un thériaque) pour acquérir la vie éternelle. Pour le cas où cela vous tente tant il est vrai que « l’éternité c’est bien long surtout vers la fin »(disait Kafka).
Le nouveau lieutenant d’Adamsberg,Veyrenc, parle en vers raciniens avec un parfait naturel. Cette performance langagière fait le charme du livre comme dans le précédent l’utilisation de la langue québécoise.
Les personnages de Fred Vargas sont toujours sympathiques, héroïques et d’une intelligence hors du commun, du premier rôle au plus simple figurant. Y compris le criminel puisque sa personnalité « dissociée « l’exempte de toute responsabilité. C’est une humanité idéale et peu crédible que nous propose Fred Vargas. A vrai dire, elle nous fait rencontrer des figures mythiques plutôt que des personnages.
Mais pourquoi évoluent-ils dans un monde quotidien ?