Andréa Japp. Et le désert… Grasset, 2000
Amitié passionnelle entre deux filles ; l’une, grande bourgeoise, meurt d’amour et peint l’autre, orpheline sans
éducation, multiplie les aventures avec les hommes et étudie sérieusement l’informatique. S’ensuivent beaucoup de faits tragiques, le suicide de Claire, dont on rend Matha responsable.
Foutaises ! Elles s’emmerdaient toutes les deux ensemble et séparées de même. Tout comme le lecteur, car le style est vulgaire, simplement vulgaire, et l’histoire vole très bas, parfois on
pense à Houellebecq.
Mon traitement de texte me souligne Houellebecque en rouge : il ne le connais pas encore ! ? Il me propose « Houilleuse ». Houilleuse c’est pas
mal ?
Vous en pensez quoi, vous autres, internautes silencieux?
Camille Laurens " Dans ces bras-là" POL
Camille, c’est une femme ; qu’on se le dise ! elle nous le chante, elle nous le clame… quand elle ne se rappelle plus
d’une chose qu’elle avait l’intention de dire à son psy elle susurre « J’ai un trou ». A mourir de rire.
Ces mots d’une chanson de Guy Béart auraient dû nous faire hésiter. Quelques passages intéressants mais la plupart d’une sottise
affligeante.
Jeanne Benameur ; Les demeurées. LP.
Je n’aime pas beaucoup le genre : ça sonne archi-faux ! un ton élégiaque qui sent le fabriqué, du lyrisme outrancier, en
fait bourré de bons sentiments : l’institutrice sacrifiée à une vocation quasi religieuse, une apologie inconsciente de je ne sais quelle fusion originelle avec la mère ou une créature du
même genre.
Une magnification de l’amour maternel à travers ses dégâts « sublimes »
Lydie Salvayre « Les Belles âmes » Seuil.
Une congrégation de touristes, qui, occurrence hautement improbable, veulent visiter les HLM et les zones des banlieues craignos et plus ou moins bidonvillées
d'Europe avec un chauffeur qui en fait partie, un guide du genre de l'abbé Pierre, et un jeune apprenti-guide, Jason, qui est de ces jeunes à problèmes, considérés comme dé sociabilisés, ainsi
que sa copine Olympe.
Ça se veut une satire des bourgeois qui regardent les jeunes comme des bêtes curieuses et se font remettre à leurs places.
Mais les personnages sont stéréotypés, à la limite de la caricature, on n'y croit pas, il y a un personnage d'écrivain « l'écrivain du groupe » qui
semble être un écrivain célèbre, visé par LS, mais je ne l'ai pas reconnu...