18 octobre 2006
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Dan Frank. Les Enfants. Grasset, 2002.
L’auteur raconte la vie d’un homme divorcé qui se dispute la garde des enfants avec son ex-épouse, tente de profiter de sa liberté toute neuve, peut-être de
refaire sa vie avec des succès mitigés. En fait il n’y a pas de liberté qui tienne, la vie de divorcé est un enfer au même titre que les chaînes conjugales. C’est ce que veut
prouver Dan Franck et il y réussit parfaitement.
Pourtant il utilise le langage familier, ainsi que le parlé des jeunes, sans l’exploiter aussi bien que par exemple Annie Saumont, ou Claude Sarraute,
de sorte que son style agace un peu, et fait parfois basculer le roman dans la démagogie.
Jacques Drillon. « Face à face ». Gallimard (L’un et l’autre).
Il évoque la vie de son beau fils Antoine, mort à 25 ans en 2000, avec qui il vivait depuis 1980, lui tenant lieu de père. L’évolution de leur relation, l’éducation
qu’il a tentée de lui donner. Antoine avait écrit, avant de mourir, un récit (de fiction) autobiographique « Végétal », que JD considère comme les débuts d’un véritable écrivain.
Ce livre tient de la biographie, et du panégyrique, mais tout simplement c’est un bon livre qui intéresse autant qu’il émeut.
Inversement à Dan Franck, Jacques Drillon évite le style journalistique et racoleur, ne cherche pas à la jouer djeun et branché, reste attaché à la langue classique, et son propos n’en souffre pas, bien au contraire.
Inversement à Dan Franck, Jacques Drillon évite le style journalistique et racoleur, ne cherche pas à la jouer djeun et branché, reste attaché à la langue classique, et son propos n’en souffre pas, bien au contraire.
Voir Jacques Drillon