Bonobo vit dans une labyrinthe de pneus ; à circuler dans ces allées caoutchoutées vous arrivez jusqu’à un arbre, dans lequel se trouve une pièce, davantage qu’une cabane, une vraie chambre, un rêve d’enfant réalisé par un adulte .
Bonobo possède aussi un pavillon bien confortable et un système complexe d’écouteurs pour se brancher sur des variations
de cris
d’animaux divers, de bruissements, de rires féminins.
Bonobo est aussi un bobo.
Réjane aime Bonobo... elle a peut-être tort?
Le carnet d’adresse de Bobonobo mène à Jérômine Gartner qui vient d’être trouvée morte chez elle. « Une bonne vieille strangulation » dit le légiste à Félix chargé
de l’enquête, mais accompagnée d’un rituel bizarre.
Félix recueille petit Paul, l’orphelin de Jérômine, qui se nourrit de pétales de roses. Vraiment c’est coûteux, même si le petit Paul est un amour !
Et il enquête sur les autres membres de cette communauté d’écologistes, amoureux de la nature, très remontés envers l’homme,
coupable de crime contre l’environnement, et prêts à toutes les audaces pour sauver une grenouille et son têtard.
Les chapitres se succèdent, alternant les points de vue des divers personnages, autant de « je » qui ont un peu de mal à se différencier ! On suit mollement cette bande de vieux ados suicidaires et un peu pervers dans une chaleur torride de Toulouse à Manille, de Djakarta à Royan.
Il faudrait des caractères plus trempés et moins sentimentaux pour améliorer la qualité de
l'environnement!
Quant à l'intrigue, il y en a eu de pires, de meilleures aussi...