Je me rends rue Viala au lieu-dit des Allocations familiales ou de la sécu j’ai reçu un papier administratif dont je ne comprends pas le contenu.
Je me pointe devant le bureau, il n’y personne dans la pièce et M. Douste-Blazy est derrière : une chance ! Je n’attendrais pas et je vais pouvoir interroger quelqu’un de compétent. Quoique M. Douste, dans mon souvenir, ne soit pas célèbre pour avoir su résoudre les problèmes délicats de ses administrés mais cela dépend du journal qu’on lit.
Puis je ne me dis c’est un médecin et un ancien ministre.
Le monsieur Douste parcourt le papier me dit on vous réclame trois écus, pour boucher le trou de la sécu.
Evidemment je ne les ai pas.
M. Douste commence à écrire sur du papier un plan d’action pour me permettre de payer cette somme par petites mensualités sur une période de vingt ans avec des intérêts moyens. Pas plus de douste pour cent. C’est très complexe car il faut convertir des écus en euros. Même moi je n’y arrive pas très bien, confie t-il.
« Ben, vous n’êtes pas spécialisé en économie, lui dis-je, c’est M. Strauss-Kahn le ministre. Alors vous n’allez pas pouvoir…
Ecoutez dit M. Douste, je vous accorde une année sabbatique pour faire un enseignement complet en éducation civique dans l’université de votre choix. Faut retourner à l’école !
-La Recherche ? Fait M. Douste. Laquelle ?
- A la recherche du…
- Ah oui, « du pain perdu ? »