Naevi est publié chez Buchet-Chastel dans la collection noire ; c'est un roman français.
Un tueur en série s’en prend à des femmes qui possèdent des grains de beauté à un endroit bien précis, les tue avant de découper un morceau de chair à l’endroit où
se situe la tache convoitée ; le commissaire Gouirand fantasme sur l’affaire d’autant plus qu’il aime taquiner la truite avec des mouches qu’il fabrique lui-même et que ces mouches renvoient
aux grains de beauté… Il aime les cadavres féminins les appelle Natacha, leur parle à la morgue sous les rires gênés des collègues.
Mais pourquoi le tueur découpe t’il toujours le même triangle de chair avec la même dimension précise au millimètre près ?
Le suspense est bon mais l’auteur a la fâcheuse manie de nous présenter un monde où les femmes ne pensent qu’à copuler avec un représentant de son sexe, à moins qu’elles n’attendent leur compagnon à la maison, à la plage, n’importe où en brûlant de se faire baiser… un monde comme celui de Jean-Paul Dubois (une vie française).
Le nom choisi pour l’écrivain, un des protagonistes du roman, est Louis Poirier ( on sait que c’est le vrai nom de Julien Gracq) et loin d’être un grand
écrivain comme dans la réalités, il écrit des fadaises! Il est en relation fâcheuse avec un certain Maurice Dentet et un Michel Houle : on y reconnaît deux romanciers avec qui JG –Louis
Poirier n ‘aurait sûrement pas l’idée de se comparer ni même de s’intéresser. Une autre fausse note.
Qu’est-ce que Nicolas Michel a voulu faire ? Est-il tombé amoureux de la célèbre verrue du maître ? Mais cela ne l’autorisait pas à utiliser son nom de jeune homme comme
auteur de romans d’un érotisme sucré !!