Arni Thorarinsson Le Temps de la sorcière à la centième page.
Cet auteur de polar islandais est moins bon qu’Indridason. Dans Le Temps de la sorcière, un journaliste s’installe dans une ville de province dans la maison où vit l’un de ses collègues, un homme soumis à sa mégère de femme et à un chien adoré. Le narrateur lui-même dort avec une perruche (il préférerait une femme). Sa fille arrive bientôt avec son petit ami noir et la mère de celui-ci que le narrateur est pressé de revoir. Hélas pour lui, ils ne viendront pas. Le narrateur couvre plusieurs événements locaux rixes et bagarres dans les boîtes de nuit, recherche le clébard de son collègue, enquête sur une femme tombée par-dessus bord lors d’un rafting dans un lac. Décédée. Peut-être un meurtre. Mais au bout de 100 pages l’intrigue n’a pas démarré, et le propos reste anecdotique.
Abandon John Riel La vierge de glace.
La première nouvelle met en scène deux hommes un jeune et un vieux qui passent l’hiver sous une tente (ou un igloo ? )au Groenland. Le plus âgé dort
presque tout le temps, le plus jeune aimerait bien avoir des relations sexuelles mais les filles sont trop loin. Le vieux lui raconte l’histoire d’un autre homme qui plongeait dans la
mer à la recherche des phoques. Il lui recommande pour ses envies sexuelles de courir nu face au vent pendant plusieurs kilomètres. L’autre fait l’essai mais le vent tombe. On ne peut pas faire
confiance au vent pas plus qu’aux femmes dit le vieux. Bof ! de la mysoginie au premier degré.
Dans laseconde histoire, l'un des personnages passe l'hiver avec un coq ; on plaint beaucoup la pauvre bête! un coq au pôle! Je ne veux pas savoir comment il
finit.
Décidément, je ne m'y fais pas...
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