Avec Sabine Azéma, Anne Consigny, Emmanuelle Devos, les trois grâces..
Sabine a perdu son sac et se trouve dépourvue. Azéma se balade avec une permanente de cheveux rouges hérissés du plus mauvais goût.
Dussolier qui rêve de femmes trouve le portefeuille de la belle et apprécie la photo sur sa carte de pilote d'avion. Rien que pour cette photo ( et pour l'avion?) il va chercher à la revoir.
Se rend au commissariat, après hésitation, et se montre réellement effrayé, comme un vieux monsieur qui aurait perdu la tête ou un type qui craindrait qu'on le reconnaisse.
Le portefeuille retrouve sa propriétaire, et Dussolier commence à la harceler pour provoquer une rencontre.
Par ailleurs, il vit avec une femme (Anne Consigny) bien plus jeune que lui, mais qui couche sur la canapé de la maison laquelle paraît spacieuse pourtant. Elle se conduit à son égard comme une amie bienveillante, parfois agacée, sa sollicitude sonne parfois comme celle d'une infirmière vigilante.
Il n'y a pas de vraie cohérence dans cette histoire de fous. Mieux vaut apprécier les scènes que chercher à comprendre. Lorsque Resnais filme un portefeuille banal, des objets indifférents, ils ont une présence indéniable.