Flammarion, 2012
1986, première cohabitation. Dans la brasserie où il dîne, pour une fois au-dessus de ses moyens, Daniel Mercier se trouve être par hasard le voisin de table de François Mitterrand. Le voilà tout chose et pénétré d’importance ! Lorsque le chef de l’Etat oublie son feutre noir sur la banquette, il s’en saisit, et part avec !
Sans que personne ne lui dise rien… étrange !
Mieux encore, le chapeau lui porte bonheur. Il ne tarde pas à monter en grade dans la société où il travaille. Perdant son chapeau ce dernier se retrouve sur la tête d’une jeune fille ( Fanny Marquant) qui elle aussi va prendre confiance en elle. Un troisième puis un quatrième quidam vont à leur tour bénéficier momentanément de la magie du chapeau…
Cela se veut une fable espiègle sans doute, mais je ne vois pas très bien quelle en est la morale. Daniel Mercier est un pauvre type, naïf et idéaliste au premier degré. Les dîners mondains de droite comme de gauche agacent, et l’on ne saisit pas très bien la différence entre le bourgeois de droite et celui de gauche pour parler du quatrième qui se coiffe de ce couvre chef. Puis le style est incroyablement plat, comme si on avait marché sur le chapeau ! Ça se lit (à partir du milieu on passe des pages…).
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