Seuil-Policier, 2003. 450 pages.
Titre original : Dead At Day Break
Nous sommes à Johannesburg. Zatopeck Van Heerden, dit « Zet », est un policier alcoolique et dépressif comme c’est souvent le cas. Son collègue Kemp lui confie une affaire pour tenter de le remettre à flot.
Un certain Johannes Jacobus Smit a été assassiné, torturé à la lampe à souder, et cambriolé car son coffre est vide. Ce coffre devait contenir un testament en faveur de Wilma sa maîtresse, et sans doute des dollars américains reconnus à un emballage oublié par le ou les tueurs.
Van Heerden est mis en relation avec Hope, avocate de Wilma. Il découvre que Smit était unnom d’emprunt. Le défunt se dissimulait sous une fausse identité depuis des lustres.
Pendant sept jours d’enquête, Zet va de surprise en surprises, car la victime a eu un passé tourmenté qui plonge ses racines dans des faits anciens que d’autres personnes ne veulent pas voir ramenés au grand jour.
Pendant la durée de l’enquête, en alternance, Van Heerden raconte sa vie, en vue d’expliquer pourquoi il est si dépressif. Sa vie c’est trente huit ans, orphelin de père très jeune, proche de sa mère , des aventures amoureuses qui tournent mal, la vocation de policier…
J’ai eu un peu de mal avec ce roman que j’ai failli lâcher à plusieurs reprises. Le côté policier n’est pas en cause. Cette enquête est fort bien menée, conduit à des faits intéressants, en rapport avec l'histoire du pays, avec ce qu’il faut d’action.
Mais le récit autobiographique de Van Heerden m’a ennuyée, car je l’ai trouvé bien conventionnel dans on traitement, plein de cliché, et trop sentimental. Ce récit n’a rien à voir avec l’affaire en cours ne s’y rattache à aucun moment. Zet est un fils à maman, voilà le bilan, et cela se confirme à la fin du livre : sa nouvelle amie est aussi une amie de sa mère etc.…