Seuil, Policiers, 2010 (édition originale 2008)
Treize heures est le dernier polar de cet auteur, dont j’ai aimé Le Pic du Diable et Lemmer l’invisible ; moins « les soldats de l’aube », la vie du policier y étant trop convenue et trop longuement relatée.
Au Cap, une jeune américaine est en fuite, poursuivie par plusieurs tueurs implacables. Rachel a dix-neuf ans, elle terminait un voyage organisé en Afrique. « Ils » ont déjà tué son amie Erin… que lui veulent-ils, et qui sont-ils ?
Une enquête difficile pour Benny Griessel ; une enquête qui va durer treize heures comme l’indique le titre. Le roman est centré sur le processus policier, l’urgence de sauver la fille et démasquer les coupables… et pour cela comprendre ce qui s’est passé, en très peu de temps. Ce qui donne au récit un bon suspense et un rythme rapide. Pour moi c’est un bon roman. Certains lecteurs ont regretté que le contexte social soit ici moins présent que dans les autres livres de Deon Meyer. Ce n’est pas tout à fait mon sentiment. L’affaire bien conduite et vraisemblable, ne manque pas d’implication sociale.
Le fait que l’on ne raconte pas trop longuement le passé de l’inspecteur Griessel, juste quelques états d’âme, est un plus !