1954.
Cadavre d’une jeune fille trouvé sur un boulevard parisien. Remontant la trace de cette pauvre Louise d’abord prise pour une prostituée si ce n’est qu’elle est encore vierge ; Louise venait de Nice où sa mère joueuse au casino ne s’occupait pas d’elle. Arrivée dans la capitale elle loge chez une amie qu’elle s’est faite dans le train. Son amie se débrouille mais Louise se fait renvoyer de tous les emplois ( timide et non débrouillarde) . Situation d’extrême précarité, elle finit par se cacher chez son amie qui a changé de logeuse. Chassée elle retrouve encore un job et une chambre chez une odieuse vieille fille, perd à nouveau son emploi, est encore chassée, va quémander de l’argent à son amie le soir de ses noces , puis se fait assassiner après un mystérieux coup de fil.
Ce qui transforme cette triste existence en cas pour la police n’est pas trop convaincant. Mais la pauvre jeune fille telle que Maigret la dévoile au cours de ses investigations est un de ces personnages de losers qu’il a très bien dépeint. L’inspecteur Lorgnon qui enquête au-delà de ce qu’on lui demande, à la fois servile, zélé, et très orgueilleux, inquiète Maigret lui fait pitié, puis le rend jaloux avant de le navrer à nouveau…
Pas mal…