Seuil, 2008.
Louise Cantor est archéologue et dirige un chantier de fouilles en Grèce. Elle se passionne pour son travail, mais se sent un peu seule. Son mari Aron elle n’en a plus de nouvelles depuis longtemps.
Elle envisage de faire un break pour rendre visite à son fils étudiant à Stockholm. Hélas, lorsqu’elle parvient à destination le jeune homme est mort sur son lit.
La police conclut à un suicide. Louise est convaincue qu’Henrik ne s’est pas tué. Pourquoi portait-il un pyjama ? D’ordinaire, il dormait nu, affirme Louise, qui semble bien connaître son fils !
Mais elle va bientôt comprendre qu’Henrik était pour elle un inconnu…
Des jeunes filles font leur apparition, des amies d’Henrik. Elle ne lui en connaissait pas.
A force de fouiller dans ses papiers, elle trouve des documents où le défunt s’interrogeait sur le cerveau disparu du président assassiné. Puis avec l’aide de son époux retrouvé, elle se rend à Barcelone, où Henrik vivait dans un appartement dont il n’avait jamais parlé. Là encore, une belle jeune fille sort de l’ombre. Et il y en aurait une autre en Afrique (Mozambique)que Louise voudrait bien interroger. Elle devra s’y rendre seule malgré le danger qu’elle pressent, car Aron disparaît…
L’enquête mouvementée de Louise, nous la suivons avec peine. Elle va faire des découvertes rudes tant en ce qui concerne des pratiques criminelles à l’encontre de certaines populations sans défense, que sur son fils, individu moins recommandable qu’il n’y paraissait au départ, et surtout empêtré dans des contradictions insolubles…
Autant le dire tout de suite, je n’ai pas tellement apprécié ce roman.
Le style pour commencer d’une lourdeur pénible avec de nombreuses redondances. Louise, le personnage principal, monologue en italique. Hélas ses tristes pensées ne font que reprendre le récit principal sans rien y ajouter d’intéressant.
Ensuite, l’intrigue me pose des problèmes. Je n’ai pas compris le pourquoi de certaines actions ( mais je ne peux pas développer sans dévoiler l’intrigue)donc je me contente de dire que si certaines données sont répétées inutilement jusqu’au ressassement, d’autres faits souffrent d’un manque total d’explication.
Et pour finir, les personnages ne sont pas convaincants. On n’apprend que peu de choses sur les amies d’Henrik, on aurait bien voulu qu’une au moins soit mise particulièrement en valeur, Lucinda pour ne pas la nommer.
Henrik lui-même est un personnage incohérent, dont on ne voit pas très bien ce qu’il voulait réellement faire. Louise le voit, elle, mais le lecteur reste en deçà des effusions maternelles.
Et le cerveau de Kennedy ? Eh bien, je ne sais toujours pas ce qu’il vient faire là-dedans !
En tout cas celui de Mankell ne me semble pas avoir tourné à plein régime…
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