C’est le premier roman traduit de cet auteur dont j’ai déjà lu l’Echo des morts.
En septembre 1972, sur l’île d’Öland, le petit Jens s’est aventuré sur la lande, a rencontré un homme dans le brouillard, et n’a pas reparu.
Vingt ans plus tard, Julia sa mère, est en congé longue durée à perpétuité, menacée d’alccolisme, et aime à s’imaginer que Jens n’est pas mort, qu’il vit quelque part…
Elle se rend sur Öland, à Stenvik, où ses parents ont une maison et s’y installe. Gerlof, son vieux papa vit à Märnas dans une maison de retraite. Ils refont connaissance. Gerlof ne demande qu’à engager une enquête. Il pense que l’enfant avait rencontré Nils Kant, un mauvais garçon du voisinage, en fuite à l’étranger. Seulement, Nils est mort, enterré depuis longtemps, et l’inspecteur Lennart a assisté à l’enterrement...
Qui donc Jens a rencontré sur la lande? Que s’est-il réellement passé ?
Julia a vu de la lumière dans la propriété des Kant, où nul n’habite plus depuis longtemps. Persuadée d’y découvrir quelque chose, elle presse l’inspecteur Lennart de l’accompagner…
Le récit est agréablement alterné. Nous suivons les pensées et allées et venues de Julia et de son père ( un personnage destiné à devenir récurrent), puis de Nils Kant, cet individu délinquant, son existence aventureuse, ses exactions. En dépit d’un début un peu lent, on se passionne vite pour cette intrigue parfaitement menée.
Le charme de l'île d'Öland, rude, désertique, si belle pourtant, opére toujours.