Anne Carrière, 2010-268 pages
Der Geschmack von Apfelkernen, 2008.
Iris a hérité de sa grand-mère une propriété avec un grand jardin.
La vieille dame vient de décéder d’une pathologie apparentée à la maladie d’Alzheimer. Iris était sa seule petite fille vivante.
La jeune fille prend possession de la maison, et réfléchit aux événements qui se sont déroulés là, quelquefois en sa présence, car elle venait en vacances y séjourner avec sa cousine et une amie. Des événements tragiques, en rapport avec le pommier du verger, ainsi qu' avec le tilleul… Elle découvre que la maison et le jardin sont entretenus par l’instituteur du village qui aimait beaucoup sa grand-mère.
Plongée dans les souvenirs, mais toujours active, elle rencontre dans ses déambulations, un jeune homme qu’elle espérait trouver là, sans se le dire clairement, ni lui non plus. Ces quelques journées se passent donc en réminiscences parfois douloureuses, et flirt ironique dont la fin est attendue.
C’est là un roman familial qui manque de presque tout ce qui faisait la force de » Purge ». Il y a trop de romantisme dans ces pommiers qui se mettent à donner des fruits en juin, après avoir accueilli des amants sous leur ramure la nuit précédente, dans ces héroïnes qui meurent à petit ou grand feu, dès la première déception sentimentale, et tout cela agace et ne tient pas vraiment la route. Les descriptions très soignées mais plates font penser à de bonnes rédactions scolaires.
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