Gallimard (noire)
Stephen, irlandais de Galway, gagne sa vie avec peine.
Études correctes, mais famille délinquante et dépressive. Deux ans dans l'armée britannique lui ont appris la vie.
Il avait trouvé un job dans un magasin de disques. Son ami Tom l'a entraîné dans un
casse : il avait lui-même un ami encombrant en la personne de Stapleton, membre de l'Ira et vrai truand sanguinaire.
L'affaire a mal tourné ,Tom a trouvé la mort, Stephen et Stapleton se sont battus, ce dernier a disparu mais Stephen craint son retour...
Il part aux USA, se faire oublier. Son amie Siobhan doit l'y rejoindre, dès qu'elle aura blanchi l'argent du casse.
Mais aux USA, Stephen est accueilli par Juan dont la maîtresse, Sherry lui plaît un peu trop. Sherry a toujours vécu dans l'adversité.Sortie d'une famille
délinquante, elle s'est débrouillée pour acquérir une certaine indépendance, avec les moyens à sa portée, d'abord la prostitution, puis en devenant une femme fatale très agressive, autant que
séduisante.
Stephen ne lui résiste pas... un combat à mort s'ensuit avec Juan....
Ce polar est parsemé de références musicales (pop, country et autres...), agréables au début mais si nombreuses, qu'on en est saturé.
Sans compter les métaphores cinématographiques souvent un peu forcées.
D'ailleurs, c'est le gros défaut de Ken Bruen, dans tous ses livres, gonfler son texte de citations qui n'ont d'autre fonction que le remplissage...
Les méchants sont très méchants, et l'un d'entre eux, Dade, est le "mal incarné" ; pervers et psychopathe depuis l'enfance, en dépit d'une famille aimante...
J'aimerais prendre cela au second degré car le Mal intégral, je n'y crois pas. Il y a toujours une explication.
J'aurais bien aimé aussi que Bruen se focalise sur une histoire en particulier : Stephen, son ami Tom, et l'inquiétante Sherry, ou encore Stephen, le terrible Dade et Sherry, et que les autres personnages restent à l'arrière-plan. Le romancier s'éparpille et l'ensemble n'est pas franchement convaincant.