1997. Interprètes : Jeanne Balibar Laurent Lucas
Un film qui nous montre la société actuelle sans pathos no fioriture inutile, la société vue du côté pathologique, du mal être, mais lucidement avec efficacité.
Pour commencer le quotidien d’Annie Simonin (Jeanne Balibar) médecin généraliste, qui se déplce en scooter pour ses visites à domicile. Elle s’efforce d’écouter ses patients, de leur venir en aide. Une vielle dame lu i apprend comment elle a perdu son fils tué par les nazis pendant la guerre, en badcde chez elle ; un vieux monsieur attend la mort de on père très âgé, et qui semble attendre sa fin prochaine avec plus de patience que le fils garde-malade.
Retour à son cabinet, deux patients sont dans la salle d’attente. L’un , Laurent Blondel ( Laurent Lucas)moyennement toxicomane, séropositif, qu’elle tente de convaincre d’aller à l’hôpital y suivre le traitement AZT ; Mi bravade mi angoisse Laurent ne peut s’y résigner. L’autre patient Piotr hypocondriaque, vient régulièrement se plaindre maux imaginaires. Cet après midi-là il a apporté un vaccin contre la grippe, en plein mois d’août. Annie accepte de le vacciner pour le rassurer, et il faut dire aussi que cet homme, qu’elle a déjà rencontré au café, lui plaît physiquement.
Elle est prête pour une relation sexuelle mais Piotr se sauve…
Peu après Laurent se rend à L’Hôpital où les patients semblent attendre depuis l’aube de l’humanité. Il communique avec les autres séropositifs et finit par se convaincre qu’il peut vivre longtemps de façon « sursitaire ».
Pendant ce temps Annie reçoit un message de Piotr il l’accuse de lui avoir inoculé le virus du sida avec son vaccin, et la menace de mort. Il a su que le patient précédent était séropositif.
Devenu délirant et dangereux, Piotr épie Annie, s’introduit chez ses patients, et chez elle, tente de se pendre, lui bousille scooter, se rend à la consultation du sida.
Très persuasif, il intéresse le professeur spécialiste, et convainc les gendarmes de déposer une plainte contre Annie. Qui n’obtient pas d’aide de la part de ses pairs, que le psychopathe séduit ou terrorise.
Le salut viendra des malades eux-mêmes : le vieux monsieur malade appelle la police, lorsque Piotr entre chez lui, et Laurent se lance sérieusement à sa poursuite.
Le duel final oppose Piotr et Laurent, le psychopathe renonce à tirer en lançant au jeune homme » vous n’avez pas l’exclusivité du malheur ».