avec Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain
Vincent Lindon( Jean) est un maçon remarquable: on dirait qu'il a fait cela toute sa vie!
Les deux protagonistes( Véronique et Jean) se regardent dans le blanc des yeux. On n'arrive pas à croire qu'ils se plaisent dès le début. Surtout pas elle.
Il me semble que dans le récit de Holder, ils n'avaient pas de relation sexuelle?
Le film est contraint d'en venir là parce que la caméra est impuissante ici à dire l'implicite des sentiments entre Jean et l'institutrice.
Par ailleurs, il y a d'excellentes choses : lorsque Jean lave rituellement les pieds de son père, lorsque tous deux vont choisir un cercueil pour ce vieux père. Est-il habituel que l'on choisisse son cercueil avant de trépasser? Scène étonnante! D'autant plus qu'ensuite, Jean va choisir un berceau pour son futur second rejeton.
Je m'éloigne du propos initial, mais ce qui est réussi dans ce film n'est justement pas le récit majeur, mais les scènes secondaires. Dans « je ne suis pas là pour être aimé » la relation avec le père était déjà fort importante et l'histoire d'amour plus conventionnelle...