L’Archipel ( Psychothrillers) 2008, 278 pages.
Le docteur Viktor Larhzens, psychiatre, amène chez son confrère allergologue, sa fillette de douze ans, Joséphine atteinte depuis 11 mois d’un mal mystérieux : vomissements, diarrhées, spasmes, maux de tête, qui l’affaiblissent et auxquels on ne trouve aucune cause. Cette enfant disparaît alors qu’il est parti lui chercher un verre d’eau. Pire : ni le médecin chez qui il l’emmenait, ni son assistante ne se souviennent de l’avoir vue ni de lui avoir donné rendez-vous.
Pour retrouver Joséphine, le docteur change de vie, ferme son cabinet de consultation, perd sa femme …
Quatre ans plus tard, victime de dépression grave, il est interné en psychiatrie.
Son psychiatre décide d’arrêter les médicaments. Viktor revient sur son passé récent et commence à raconter à ce médecin une étrange histoire qu’il a vécue peu après la disparition de sa fille.
Il s’était retiré à Pakum, dans une île de la mer du nord, où ses parents lui ont laissé une propriété. Une jeune femme s’est introduite chez lui, Anna Spiegel, qui veut qu’il la soigne : elle écrit des romans dont les personnages prennent vie à ses yeux, et se considère comme schizophrène. Elle ne le laisse pas en paix et il comprend que ce qu’elle raconte pourrait concerner Joséphine…
Voilà une rareté : un roman policier allemand ! Je suppose que dans ce pays, on en écrit autant qu’ailleurs, mais ils ne sont pas nombreux à franchir le Rhin.
Dans ce thriller il y a du bon et du mauvais, l’ensemble se lit d’un trait sans déplaisir. J’ai regretté que la femme de Viktor joue un rôle si plat et à la limite, incompréhensible. Du fait qu’elle vivait avec Viktor et Joséphine, elle aurait dû être davantage fouillée en tant que personnage. De même les médecins qui se sont occupés de Joséphine étaient vraiment très bornés.
Le personnage d’Anna Spiegel est le point fort de ce récit, il relance l’intrigue au bon moment.
commenter cet article …